Mettre à jour Internet Explorer

Don, prélèvement et greffe de sang de cordon

Le prélèvement du sang de cordon : informer les futures mères

Comme la moelle osseuse, le sang de cordon peut sauver la vie de patients atteints de maladies graves du sang. Lors de vos consultations, vous pouvez être amené à aborder ce sujets avec vos patientes. Dans le cadre de sa mission d’information, l’Agence de la biomédecine vous aide à leur répondre.
Le sang de cordon, comme la moelle osseuse, est très riche en cellules souches hématopoïétiques, d’où son grand intérêt thérapeutique. Le recours à une greffe de sang de cordon est envisagé dans certaines indications de maladies graves du sang.

Une fois recueilli, le sang de cordon est analysé et s’il répond aux critères prédéfinis, il devient un greffon de cellules souches hématopoïétiques. Chaque greffon est congelé et conservé dans un établissement autorisé à le faire (appelé aussi une banque de conservation). Ces établissements ainsi que les maternités auxquels ils sont associés font partie du réseau français du sang placentaire (RFSP), piloté par l’Agence de la biomédecine et l’Établissement Français du Sang (EFS).

Rassurer sur le prélèvement du sang de cordon

Le don de sang de cordon est indolore et sans danger pour la mère et pour l’enfant. Il est issu du placenta et prélevé au niveau du cordon ombilical, tout de suite après la naissance de l’enfant.

Une fois recueilli, il est analysé et s’il répond aux critères prédéfinis, il devient un greffon de cellules souches hématopoïétiques. Chaque greffon est congelé et conservé dans une banque autorisée située à proximité d’une maternité. Il est important de préciser aux patientes désireuses de faire ce don que pour permettre une meilleure conservation des greffons, ce prélèvement ne peut être effectué que dans les maternités appartenant au réseau français du sang placentaire (RFSP).

Informer sur la conservation du sang de cordon pour autrui

Contrairement aux idées reçues, la conservation de sang de cordon à des fins autologues (ou pour son propre enfant) est interdite par la loi en France. En conformité avec la loi de bioéthique, le don de sang de cordon repose sur les principes intangibles du consentement, de la gratuité et de l’anonymat.

Seuls les établissements autorisés peuvent pratiquer le traitement et la conservation des greffons. Ils permettent l’accès à des greffons de sang de cordon de haute qualité, pour le bénéfice des malades qui en ont besoin, où qu’ils soient dans le monde.

Par ailleurs, les sociétés savantes estiment qu’aucune donnée ne permet de penser qu’il est utile de conserver le sang de cordon de son enfant dans une perspective de médecine régénérative. Autrement dit, rien aujourd’hui ne permet d’envisager un traitement de maladies telles que, par exemple, certaines maladies neuronales ou cardiaques, chez l’enfant devenu grand à l’aide de ses cellules de sang de cordon.

L’Agence de la biomédecine, avec la contribution du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), du Collège National des Sages-Femmes (CNSF) et de l’Établissement Français du Sang (EFS), a réalisé un document à destination des professionnels de santé afin de vous apporter les informations validées par l’ensemble des experts.

Le réseau français de sang placentaire (RFSP)

L’Agence de la biomédecine et l’Établissement Français du Sang pilote le réseau français de sang placentaire qui regroupe l’ensemble des banques de conservation françaises – qu’elles appartiennent à l’Établissement français du sang (EFS) ou à des structures hospitalières – ainsi que les maternités associées à ces banques. L’ensemble des procédures mises en œuvre dans la collecte, la conservation et la répartition des greffons sont communes à l’ensemble du réseau et conformes aux normes internationales.

Pour aller plus loin

www.dondesangdecordon.fr
Mis à jour le 23.03.2018
Retour en haut de page