Activité d'Assistance Médicale à la Procréation 2009

Matériel et méthodes

Dans cette partie du rapport de l’Agence de la biomédecine mise en ligne, les données issues des rapports d’activité des centres clinico-biologiques et des laboratoires d’AMP permettent de décrire l’ensemble des activités de l’AMP en France au cours de l’année 2009. Elles permettent également de décrire les tendances observées ces 5 ou 6 dernières années et le cas échéant, d’ouvrir des pistes de réflexion et d’analyses complémentaires.

Exhaustivité

En 2009, 107 centres clinico-biologiques et 105 laboratoires sont autorisés à pratiquer une ou plusieurs activités d‘AMP.
Un rapport unique a été reçu pour 2 centres clinico-biologiques qui font appel à une même unité biologique ¹. Parmi les 11 laboratoires ² qui n’ont pas adressé de rapport annuel d’activité, 8 n’ont eu aucune activité d’AMP en 2009.
Pour estimer l’impact des données manquantes sur l’activité globale de 2009, on peut se référer à l’activité déclarée en 2008 par ces laboratoires, soit 670 cycles d’insémination.

Contrôle de qualité des données

Une procédure de contrôle qualité, basée sur la détection systématique de données manquantes et des incohérences, suivie de demandes de clarification a permis, d’une part, d’améliorer de façon significative la précision des données collectées, et d’autre part, de détecter des indicateurs mal compris ou mal exprimés, en vue de les rendre plus explicites dans la prochaine version du modèle de rapport.

Règles d’imputation

Toutes les corrections transmises par les centres avant le 15/03/2011 ont été intégrées à la base de données.
Les données manquantes et incohérentes restantes ont été traitées de la façon suivante :

• remplacement de la valeur manquante par une valeur vraisemblable, compte-tenu des autres informations disponibles ;
• exclusion des données du centre pour un indicateur donné si aucune valeur vraisemblable ne peut être attribuée.

Qualité des données

Comme l’année précédente, la qualité globale des données transmises continue de s’améliorer.
Le nombre d’issues de grossesse inconnues devient presque négligeable. Le manque d’information sur le suivi est surtout le fait d’un petit nombre d’établissements qui ne respectent pas les règles de bonnes pratiques ³. Ils sont cependant de moins en moins nombreux.
Par ailleurs, les définitions des items n’ayant pas été modifiées depuis plusieurs années maintenant, le recul sur l’activité devient de plus en plus fiable.
Bien qu’une attention toute particulière ait été portée à l’ensemble des données, les données relatives à la conservation des gamètes et tissus germinaux à usage autologue en vue de préserver la fertilité restent difficiles à identifier par les professionnels, qui la regroupent souvent avec la conservation de gamètes en cours d’AMP. En effet, certaines conservations de gamètes se situent à la frontière de ces deux activités et les logiciels utilisés par les centres ne permettent pas toujours cette distinction.

Enfin, les données concernant l’état des conservations au 31 décembre de l’année 2009 (gamètes ou embryons) semblent difficiles à comptabiliser pour les centres. En effet, les stocks peuvent parfois inclure des conservations datant de plusieurs années, dont il n’existe pas de trace informatique.

Commentaires

Champ de l’analyse

L’agence dispose à présent d’un certain recul lui permettant d’observer les évolutions de l’activité d’AMP. Le mode de recueil s’étant stabilisé, les comparaisons d’une année sur l’autre deviennent peu à peu plus fiables. La mise en évidence des tendances ne concerne plus simplement l’activité générale, mais aussi des activités plus spécifiques, notamment celles liées aux dons ou à l’utilisation de techniques particulières. Enfin, les pratiques en matière de transfert embryonnaire (nombre d’embryons transférés, congélation) ainsi que leurs évolutions sont plus précisément décrites.

 

La description faite dans ce rapport concerne l’activité globale et les pratiques, telles qu’elles sont déclarées par les centres dans leur bilan annuel d’activité. Elle ne donne pas d’indication sur une relative efficacité des techniques en fonction des facteurs associés, ni sur la qualité des différents centres d’AMP. En effet les données transmises de façon agrégée ne permettent pas de prendre en compte l’hétérogénéité liée aux couples et à leur prise en charge dans les centres.

 

A ce jour, l’Agence utilise les données d’activité fournies par les établissements pour délivrer des informations en toute transparence au Gouvernement, au Parlement, aux ARS, aux professionnels, aux media et enfin au public. Elle s’efforce de communiquer de façon compréhensible et juste.
Une évaluation rigoureuse des activités d’AMP est indispensable pour améliorer les pratiques au bénéfice des couples. Avec le registre national des FIV, l’Agence de la biomédecine développe un outil performant et spécifique ouvrant des perspectives intéressantes. Le projet mobilise fortement les professionnels qui œuvrent pour transmettre des données exhaustives et de bonne qualité, malgré les nombreuses difficultés de terrain. Long processus nécessitant la collaboration de tous les acteurs, le registre devrait être pleinement opérationnel en 2012.

Quelques chiffres clé de l’AMP

Volume des activités

Si l’activité apparaissait assez stable entre 2004 et 2008, il semble en 2009 se dessiner une augmentation du nombre global de tentatives, qu’il faut toutefois pondérer au regard du défaut d’exhaustivité constaté les années précédentes. L’activité d’AMP de l’année 2009 comptabilise 131 716 tentatives, regroupant différentes techniques (inséminations, fécondations in vitro et transferts d’embryons congelés) et différentes origines de gamètes et d’embryons.
Dans la très grande majorité des cas (95%), ces tentatives sont réalisées avec les gamètes des deux membres du couple. Dans 5% des cas, du fait d’un défaut de qualité ou de nombre de gamètes, les techniques font appel à des spermatozoïdes, des ovocytes ou des embryons issus d’un don.

Répartition des techniques

La répartition des tentatives au sein des différentes techniques d’AMP est décrite dans le tableau 1. Elle est globalement similaire à celle des années précédentes.

 

Les inséminations artificielles, notamment intra-utérines, occupent toujours une large place (43%) au sein des techniques disponibles qui visent à traiter l’infertilité des couples. En 2009, 57 301 tentatives d’inséminations ont été réalisées.

 

Les fécondations in vitro, représentant 56 875 cycles, sont réalisées en ICSI dans 62,5% des cas. Ce taux, qui a progressé au cours des dix dernières années, est pour 2009, comparable à celui des deux années précédentes. A ces tentatives de fécondation in vitro, il faut ajouter le nombre croissant de transferts d’embryons congelés (17 540 en 2009).

 

La part de l’AMP réalisée à partir des spermatozoïdes d’un donneur reste elle aussi plutôt stable en 2009 avec 5 899 tentatives. Au sein des inséminations réalisées dans ce contexte, la voie intra cervicale devient marginale (12% en 2009), diminuant progressivement au cours des dernières années au profit des autres techniques (inséminations intra utérines ou fécondations in vitro). La technique de l’ICSI, qui est normalement destinée à traiter les infertilités masculines, représente 61% des fécondations in vitro avec don de spermatozoïdes, ce qui confirme la tendance déjà observée les années précédentes.

 

L’activité d’AMP avec don d’ovocytes augmente progressivement, passant de 696 tentatives d’AMP (FIV/ICSI/TEC) en 2007, à 742 en 2008, puis à 933 en 2009. Cette activité reste encore malheureusement très inférieure à la demande et la situation de pénurie s’aggrave. Les listes d’attente de couples demandeurs s’allongent et de nombreux couples, confrontés à de très longs délais d’attente, sont amenés à se déplacer dans des pays étrangers où les organisations différentes facilitent le recours à une AMP avec don d’ovocytes.

 

L’activité d’accueil d’embryons, activité complexe et récente, reste petite avec 95 transferts embryonnaires réalisés en 2009.

 

Certaines évolutions destinées à améliorer les pratiques et la prise en charge des patients dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité, sont notées année après année.

Il en est ainsi du nombre moyen des embryons transférés par transfert qui diminue progressivement quelle que soit la technique et l’origine des gamètes et ce de façon progressive mais constante depuis plusieurs années, sans que les chances de succès en soient globalement affectées. Cette évolution vise à réduire le nombre des grossesses multiples et leurs complications maternelles et fœtales, et contribue ainsi à l’amélioration des pratiques.

Tableau AMP1 : Résumé de l'activité et des résultats d'AMP en 2009

      

 

Taux de grossesse

Les chances de grossesse ne varient pas de façon très significative ces dernières années.

 

Les différences observées sur les taux de grossesse en fonction des techniques et de l’origine des gamètes, sont en fait d’avantage liées aux indications spécifiques de ces différentes AMP (pathologies associées, causes de l’infertilité, etc.) qu’aux techniques elles-mêmes. A chaque technique correspondent des indications et des résultats spécifiques.

 

Les chances de grossesse varient ainsi de 12% à 38% par tentative.

 

Comme le montre la figure AMP1, les meilleurs taux de grossesse sont obtenus après ICSI, ce qui peut s’expliquer par l’âge moyen probablement moins élevé des femmes dans ce contexte et après don de gamètes, ce qui s’explique aisément par la bonne qualité des gamètes prélevés chez les donneurs fertiles. En ICSI, des taux proches de 32% de grossesses échographiques par ponction avec don de spermatozoïdes et de 38% avec don d'ovocytes sont observés.

 

Les transferts d’embryons congelés donnent également les meilleurs résultats pour les embryons issus d’un don d’embryons.

 

Une fois la grossesse obtenue, les risques de fausses-couches spontanées sont comparables à ceux des grossesses obtenues naturellement. Les taux de naissance sont en moyenne de 11% à 31% par tentative.
Des chances de succès supplémentaires sont offertes aux couples pour qui il a été possible de congeler des embryons après la fécondation in vitro et qui pourront bénéficier de transferts embryonnaires ultérieurs.

Figure AMP1 : Taux de grossesses échographiques après tentative d'AMP selon la technique et l'origine des gamètes en 2009

 

Enfants nés après AMP

Selon l’INSEE, 824 641 enfants sont nés en France au cours de l’année 2009. Les enfants, conçus après une AMP réalisée en 2009, au nombre de 21 759, représentent environ 2,6% des enfants nés de la population générale cette année-là. Si l’on tient compte des données manquantes de l’année 2009, ce taux est comparable à celui de 2008. Un enfant sur 40 est donc issu d’AMP en 2009.

 

La figure AMP2 montre la part respective des enfants nés selon les techniques d’AMP et l’origine des gamètes et des embryons. Ces données sont globalement comparables à celles des années précédentes.
On note ainsi que 6% des enfants sont nés grâce à un don (1 319 enfants) ; 5,1% des enfants sont issus de don de spermatozoïdes (1 110 enfants), 0,8% de dons d’ovocytes (190 enfants) et 0,08% d’accueil d’embryons (19 enfants). On peut ainsi estimer qu’en 2009, dans la population générale, près d’1 enfant sur 650 a pu naître grâce à un don de gamètes ou d’embryons.

 

Concernant les AMP intraconjugales, notons que plus d’un quart des enfants nés (5 400 enfants) a été conçu par insémination intra-utérine, technique d’AMP la plus simple, la moins invasive et la moins coûteuse. L’insémination intra-utérine au sein du couple vient ici confirmer sa place dans le panel des traitements de l’infertilité. Notons également que 12% des enfants sont issus d’une congélation embryonnaire, technique qui a en effet permis la naissance de 2 416 enfants.

Figure AMP2 : La part des enfants nés après AMP en 2009 selon la technique et l'origine des gamètes (N = 21 759)

 

Le don de gamètes

Dans 5% des tentatives, les techniques d’AMP font appel à des gamètes d’un donneur anonyme.

Le don d’ovocytes

La situation du don d'ovocytes en France est préoccupante. Le don d'ovocytes n’est pas suffisamment développé. Les couples infertiles confrontés à de longs délais d’attente en France sont amenés à se déplacer à l’étranger, où les soins ne répondent pas nécessairement aux exigences de qualité et d’équité qui prévalent en France.

 

En 2009, 641 tentatives de fécondations in vitro ont été réalisées pour des couples receveurs. 292 transferts d’embryons congelés issus de don d'ovocytes sont venus s’ajouter aux tentatives de fécondation in vitro de la même année.

 

Au total, 190 enfants ont été conçus en 2009 grâce à un don d'ovocytes.

 

Il faut souligner encore une fois l’augmentation du nombre de couples en attente de don d'ovocytes, de l’ordre de 1 673 à la fin de l’année 2009 (tableau AMP2). Cette estimation confirme la situation très préoccupante de pénurie du don d'ovocytes en France.

 

En 2009, 328 donneuses ont été prélevées en vue de don, dont 10 (3%) ont donné une partie de leurs ovocytes au cours d’une fécondation in vitro réalisée pour elles-mêmes. Ce nombre est très largement insuffisant car, à raison de 2 couples receveurs pouvant bénéficier des ovocytes issus d’une donneuse, il aurait fallu 800 donneuses supplémentaires en 2009 pour résorber la liste d’attente des couples demandeurs et assurer les nouvelles demandes.

 

Concernant le don de spermatozoïdes, la situation est plus sereine. Le rapport entre le nombre de donneurs recrutés et le nombre de couples demandeurs est passé de 11 nouvelles demandes par donneur recruté en 2006 à 5,8 en 2009.

 

En 2009, un nombre moyen de 57 paillettes a été constitué par donneur et mis à la disposition des centres pour les couples receveurs.

Tableau AMP2 : Don de gamètes de 2006 à 2009

      

 

Les autoconservations

Les évolutions marquées en oncologie, et notamment l’efficacité accrue des traitements, conduisent à s’intéresser à la fertilité des patients guéris à distance du cancer. Au sein des activités d’AMP, la conservation des gamètes (ovocytes, spermatozoïdes) et des tissus germinaux (tissu ovarien essentiellement) au long cours, pratiquée dans certains centres spécifiquement autorisés, vise à préserver la fertilité des jeunes patients.

 

L’objectif est ici de décrire l’activité de conservation des gamètes et des tissus germinaux au long cours en vue de préserver la fertilité.

 

Concernant les spermatozoïdes et les tissus testiculaires, les données collectées à partir des rapports annuels d’activité des centres sont à interpréter avec prudence. Certaines de ces données incluent des congélations réalisées en cours de prise en charge en AMP, du fait de la frontière ténue entre la conservation au long cours avant traitement potentiellement stérilisant et la conservation du fait du risque d’altération de la fertilité.

 

Au cours de l’année 2009, 224 nouvelles autoconservations d’ovaires ou de fragments ovariens ont été réalisées, ce qui porte à 1 006 le nombre total de ces autoconservations pour des enfants ou jeunes filles avant leur exposition à des traitements potentiellement stérilisants, depuis la mise en place de cette activité dans les centres impliqués.

 

Si elle reste encore trop peu connue, notamment des oncologues, la nouvelle de la naissance de deux enfants en 2009 suite à une greffe de tissus ovariens réalisée en France devrait permettre de dynamiser l’activité.

Tableau AMP3 : Autoconservation de gamètes et de tissus germinaux de 2006 à 2009

      

 

Les embryons conservés et le projet parental

Les rapports annuels des centres font état du nombre des embryons conservés fin 2009.
Fin 2009, on dénombrait 165 591 embryons conservés dans les centres d’AMP pour environ 47 587 couples (tableau AMP4). Ce nombre est à mettre en regard du nombre 10 fois plus élevé des embryons obtenus, transférés, congelés et décongelés dans les centres d’AMP au cours des c dernières années. Les embryons peuvent être conservés pendant plusieurs années sans dommage, dans les situations où une grossesse a été obtenue après un transfert d’embryons issus de la même tentative, néanmoins, pour la plupart d’entre eux, 66%, les embryons sont destinés à être décongelés et transférés à court ou moyen terme pour les 30 000 couples qui poursuivent leur parcours en AMP en 2010 et les années suivantes.
Dans 16% des cas, les embryons ne font plus l’objet d’un projet pour les couples concepteurs eux-mêmes. Avec le consentement du couple, ils pourront être accueillis par un autre couple ou cédés à la recherche. Enfin, le couple peut demander à ce qu’il soit mis fin à leur conservation ; en outre, en cas de non réponse d’un membre du couple consulté à plusieurs reprises, il est mis fin à la conservation dans un délai de cinq ans.

Tableau AMP4 : Conservation d'embryons au 31 décembre 2009

      

 

L’accueil d’embryons

Certains couples disposent encore d’embryons conservés alors qu’ils n’ont plus de projet parental. Ils peuvent consentir à ce que ces embryons conservés soient accueillis par un couple infertile. Cette procédure complexe très encadrée est de mise en place récente (1ère naissance en France en 2004).

 

Le rapport décrit en premier lieu l’activité de transfert d’embryons dont les couples receveurs bénéficient. Cette activité reste faible en 2009. Elle nécessite la collaboration de l’ensemble des centres clinico-biologiques d’AMP qui n’est pas encore totalement effective. La mise en œuvre de l’accueil d’embryons représente une surcharge importante pour les centres concernés.

 

Les chances de grossesse après transfert embryonnaire sont de l’ordre de 25% en 2009, les plus élevées après transfert d’embryons congelés. Avec un taux moyen d’implantation des embryons de 14% et une moyenne de 2 embryons transférés par transfert, les 95 transferts réalisés en 2009 ont conduit à la naissance de 19 enfants.

L’AMP en contexte viral (tableau AMP5, tableau AMP6, tableau AMP32, tableau AMP33)

L’AMP peut être proposé aux couples dont l’un des membres (ou les deux) est infecté par le VIH, par le virus de l’hépatite B ou C. Dans ces indications reconnues, le recours à l’AMP est destiné à permettre à ces couples d’avoir un enfant dans les meilleures conditions tout en protégeant le conjoint et l’enfant de la contamination et/ou à traiter l’infertilité des couples.

 

Ces activités sont réalisées en toute sécurité selon des circuits spécifiques dans des centres ayant mis en place des procédures et des locaux adaptés. Elles sont décrites dans ce rapport sous la forme de données agrégées au niveau national.

 

Lorsque l’AMP est proposée aux couples dont l’un des membres est infecté par le VIH (avec ou sans co-infection), elle est destinée à leur permettre d’avoir un enfant dans les meilleures conditions tout en protégeant le conjoint et l’enfant de la contamination par le VIH. Bien que ces données ne soient pas collectées dans le rapport d’activité, aucune contamination n’a été signalée dans ce contexte.

 

Avec 1 044 tentatives réalisées en 2009, l’activité d’AMP pour les patients infectés par le VIH est stable depuis 2004, proposées par une douzaine de centres en France et représente moins de 1% des tentatives d’AMP intraconjugales. Il existe un bon équilibre entre l’offre et la demande mais il persiste toutefois une mauvaise répartition sur le territoire de l’activité imposant des déplacements importants à certains couples, plus particulièrement lorsque la femme est elle-même porteuse du VIH (38% des tentatives).

 

Comme les années précédentes, les résultats sont très variables selon les techniques d’AMP utilisées et selon les situations des couples vis-à-vis de l’infection par le VIH (l’homme et/ou la femme atteint(e)(s)). Les différences observées ne sont vraisemblablement pas liées aux techniques utilisées, mais bien au contexte dans lequel elles sont réalisées. Dans certaines techniques, le nombre de tentatives est très petit ne permettant pas d’interpréter les résultats.

 

Au total, 131 enfants sont nés suite à une AMP réalisée dans ce contexte, dont 92 (70%) dans la situation où seul l’homme est infecté par le VIH. Bien que cette donnée ne soit pas collectée dans le rapport annuel des centres, il faut signaler qu’aucun enfant issu de ces tentatives n’a été contaminé à la suite.

Tableau AMP5 : Prise en charge des patients VIH+ (avec ou sans co-infection avec d'autres virus) en 2009

      

 

En 2009, 1 110 tentatives ont été réalisées pour traiter l’infertilité de couples dont l’un des membres est atteint du VHC et ou du VHB.

Les indications sont différentes de celles retenues dans le cadre de l’infection par le VIH. Contrairement à cette dernière où l’AMP a pour objectif d’éviter la contamination virale du conjoint et de l’enfant, la réalisation de l’AMP dans le cadre des infections par un virus des hépatites, est toujours liée à l’infertilité du couple.

 

Les taux de grossesse évolutive sont inférieurs à ceux observés au cours des AMP en contexte VIH, variant de 7% à 18% selon les techniques.
Dans ce contexte, 108 enfants sont nés.

Tableau AMP6 : Prise en charge des patients VHC / VHB en 2009

      

 

Les techniques particulières d’AMP (tableau AMP7, tableaux AMP64 à AMP79)

 

Les centres d’AMP en France et ailleurs cherchent constamment à augmenter les chances de succès des fécondations in vitro et avec cet objectif, des techniques particulières ont été développées. Pour certaines d’entre elles, des travaux scientifiques réalisés avec des méthodologies souvent variables ont été réalisés mais ils donnent parfois des conclusions contradictoires ou ne permettent pas de préciser les indications précises pour lesquelles la technique particulière pourrait être supérieure en efficacité.

 

Les rapports annuels des centres dont dispose l’Agence collectent des données relatives aux techniques particulières :

• Culture prolongée
• Eclosion assistée
• IMSI
• Maturation ovocytaire in vitro
• Cycles naturels

 

Les centres d’AMP ne proposent pas tous ces techniques, mais près d’un quart des tentatives de fécondation in vitro de 2009 (FIV hors ICSI, ICSI et TEC) ont été réalisées avec une des techniques particulières listées ci-dessus.

 

Purement descriptives, les données agrégées ainsi, au niveau national, ne permettent pas d’évaluer l’efficacité de chaque technique.

Tableau AMP7 : AMP issue de techniques particulières : pourcentage de tentatives réalisées dans l'année selon la technique en 2009

      

 

La culture prolongée

La culture prolongée occupe une place privilégiée parmi les techniques particulières appliquées aux fécondations in vitro et qui sont répertoriées dans les rapports annuels d’activité des centres dont l’Agence dispose pour faire l’évaluation des pratiques d’AMP.

 

Utilisée dans 13 à 15% des fécondations in vitro (FIV, ICSI et transfert d’embryons congelés), elle consiste à prolonger de 3 jours en moyenne la culture embryonnaire pour identifier les embryons capables de se développer in vitro jusqu’au stade de blastocyste. Grâce à des taux de grossesse et d’accouchement respectivement de l’ordre de 30% et de 28% par tentative de FIV ou ICSI, elle a permis en 2009 la naissance de plus de 2 343 enfants. Ainsi la part des enfants nés issus de la technique de culture prolongée est, en 2009, de l’ordre de 11%.

 

Si les taux de grossesse et d’accouchement semblent supérieurs à ceux des fécondations in vitro hors culture prolongée (29,5% en FIV et 28,4% en ICSI), la pratique ne permet pas de diminuer de façon significative les risques de grossesse multiple. La politique de transfert embryonnaire pourrait être probablement de privilégier le transfert d’un seul blastocyste.

 

L’IMSI est une technique particulière d’ICSI qui consiste à « sélectionner » sur le plan morphologique à un fort grossissement les spermatozoïdes destinés à être micro injectés. Utilisée au cours de 3 079 ICSI en 2009 (9% des ICSI réalisées en intra conjugal), cette activité est en forte augmentation mais la démonstration scientifique de son efficacité dans les différentes indications possibles reste à établir.
Les taux de grossesse et d’accouchement, respectivement 24% et 18% par ponction, sont légèrement inférieurs à ceux obtenus en général après ICSI (26% et 21%). Ces résultats ne peuvent pas être interprétés sans tenir compte du contexte de l’infertilité pour lequel la technique a été utilisée, contexte que les rapports annuels d’activité ne permettent pas de connaître. Il est vraisemblable que cette technique, lourde et coûteuse, est plus souvent utilisée dans des situations d’échecs antérieurs répétés que de première intention.
Au total, l’IMSI aura permis la naissance de 693 enfants.

 

L’éclosion assistée est un geste réalisé sur les embryons obtenus que l’on souhaite transférer. Le geste consiste à léser une partie de la membrane pellucide pour favoriser l’implantation de l’embryon sur la muqueuse utérine, processus qui serait défaillant dans certaines situations d’échecs répétés après transferts d’embryons. Utilisée au cours de 2 184 tentatives, les taux de grossesse après transfert sont proches de 29% après FIV et ICSI et de 21% après TEC.
L’éclosion assistée aura permis en 2009 la naissance de 528 enfants.

 

La maturation in vitro (MIV) est une technique peu développée en France et ailleurs. Elle consiste à prélever des ovocytes immatures et à les faire murir in vitro puis de réaliser une fécondation in vitro. Mise en place pour éviter le traitement classique d’hyperstimulation ovarienne et ses risques dans des pathologies ovariennes particulières, les indications de la MIV sont finalement assez peu souvent rencontrées et très peu de centres d’AMP proposent la MIV.
En 2009, le recours à la MIV a concerné 69 tentatives (FIV, ICSI et TEC) et 15 enfants nés grâce à cette technique.

 

Les cycles naturels
De façon classique, pour plus de 99% des tentatives de fécondation in vitro, FIV hors ICSI ou ICSI, un traitement d’hyperstimulation ovarienne est prescrit. Toutefois, certaines fécondations in vitro sont réalisées sans hyperstimulation ovarienne préalable.
Proposés dans des situations particulières où l’hyperstimulation serait inefficace ou dangereuse, ces « cycles naturels » représentent 361 cycles (soit environ 0,6% des fécondations in vitro) en 2009.
Avec un taux de grossesse et d’accouchement respectivement de 7% en FIV et 6,6% en ICSI, la technique paraît peu efficace mais elle est souvent proposée comme alternative à l’arrêt de la prise en charge.
Les cycles « naturels » ont permis en 2009 la naissance de 25 enfants.

Tableaux et figures

Activité intraconjugale

Tentatives réalisées

Insémination artificielle

Figure AMP3 : Inséminations artificielles intra-utérines avec les spermatozoïdes du conjoint : inséminations, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP8 : Insémination artificielle intra-utérine avec les spermatozoïdes du conjoint : répartition de l'âge des femmes à l’insémination de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP9 : Insémination artificielle intra-utérine avec les spermatozoïdes du conjoint : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP10 : Insémination intra-utérine avec les spermatozoïdes du conjoint : issues d'accouchements de 2006 à 2009

      

 

FIV hors ICSI

Figure AMP4 : FIV hors ICSI en intraconjugal : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP11 : FIV hors ICSI en intraconjugal : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP12 : FIV hors ICSI en intraconjugal : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP13 : FIV hors ICSI en intraconjugal : nombre d'embryons transférés, réductions embryonnaires et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP14 : FIV hors ICSI en intraconjugal : ovocytes et embryons de 2004 à 2009

      

 

ICSI

Figure AMP5 : ICSI en intraconjugal : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP15 : FIV hors ICSI en intraconjugal : issues d'accouchements de 2005 à 2009

      

 

Tableau AMP16 : ICSI en intraconjugal : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP17 : ICSI en intraconjugal : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP18 : ICSI avec spermatozoïdes éjaculés en intraconjugal : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP19 : ICSI avec recueil chirurgical de spermatozoïdes en intraconjugal : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP20 : ICSI en intraconjugal : nombre d'embryons transférés, réductions embryonnaires et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP21 : ICSI en intraconjugal : ovocytes et embryons de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP22 : ICSI en intraconjugal : issues d’accouchements de 2005 à 2009

      

 

TEC

Figure AMP6 : TEC en intraconjugal : transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP23 : TEC en intraconjugal : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP24 : TEC en intraconjugal : nombre d’embryons transférés, réductions embryonnaires et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP25 : TEC en intraconjugal : embryons de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP26 : TEC en intraconjugal : issues d'accouchements de 2005 à 2009

      

 

Activités de recueil, stock et conservation

Recueil chirurgical de spermatozoïdes en vue d'AMP

Tableau AMP27 : Activité de recueil chirurgical de spermatozoïdes en vue d’AMP en 2009

      

 

Autoconservation des gamètes et tissus germinaux

Tableau AMP28 : Autoconservation de spermatozoïdes (hors conservation au cours d’une AMP) de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP29 : Autoconservation d'ovocytes de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP30 : Autoconservation de tissus ovariens de 2006 à 2009

      

 

Conservation d'embryons

Tableau AMP31 : Embryons en cours de conservation au 31 décembre 2009

      

 

AMP en contexte viral

Tableau AMP32 : Prise en charge des patients VIH+ ou co infection VIH en 2009

      

 

Tableau AMP33 : Prise en charge des patients VHC+ avec RNA viral+ ou avec des antigènes HBs+ avec ou sans détection de DNA viral en 2009

      

 

Activité liée à un don

Don de spermatozoïdes

Insémination artificielle intra-utérine

Figure AMP7 : Inséminations artificielles intra-utérines avec spermatozoïdes de donneur : inséminations, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP34 : Inséminations artificielles intra-utérines avec spermatozoïdes de donneur : répartition selon l'âge des femmes à l'insémination de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP35 : Inséminations artificielles intra-utérines avec spermatozoïdes de donneur : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP36 : Inséminations artificielles intra-utérines avec spermatozoïdes de donneur : issues d'accouchements de 2006 à 2009

      

 

Insémination artificielle intra-cervicale

Figure AMP8 : Inséminations artificielles intra-cervicales avec spermatozoïdes de donneur : inséminations, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP37 : Inséminations artificielles intra-cervicales avec spermatozoïdes de donneur : répartition selon l'âge des femmes à l'insémination de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP38 : Inséminations artificielles intra-cervicales avec spermatozoïdes de donneur : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP39 : Inséminations artificielles intra-cervicales avec spermatozoïdes de donneur : issues d'accouchements de 2006 à 2009

      

 

FIV hors ICSI

Figure AMP9 : FIV hors ICSI avec spermatozoïdes de donneur : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP40 : FIV hors ICSI avec spermatozoïdes de donneur : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP41 : FIV hors ICSI avec spermatozoïdes de donneur : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP42 : FIV hors ICSI avec spermatozoïdes de donneur : nombre d’embryons transférés, grossesses et réductions embryonnaires par transfert de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP43 : FIV hors ICSI avec spermatozoïdes de donneur : ovocytes et embryons de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP44 : FIV hors ICSI avec spermatozoïdes de donneur : issues d'accouchements de 2006 à 2009

      

 

ICSI

Figure AMP10 : ICSI avec spermatozoïdes de donneur : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP45 : ICSI avec spermatozoïdes de donneur : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP46 : ICSI avec spermatozoïdes de donneur : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP47 : ICSI avec spermatozoïdes de donneur : nombre d'embryons transférés, réductions embryonnaires et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP48 : ICSI avec spermatozoïdes de donneur : ovocytes et embryons de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP49 : ICSI avec spermatozoïdes de donneur : issues d'accouchements de 2005 à 2009

      

 

TEC

Figure AMP11 : TEC avec spermatozoïdes de donneur : transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2004 à 2009

 

Tableau AMP50 : TEC avec spermatozoïdes de donneur : grossesses, issues de grossesse et accouchements de 2004 à 2009

      

 

Tableau AMP51 : TEC avec spermatozoïdes de donneur : nombre d'embryons transférés, réductions embryonnaires et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP52 : TEC avec spermatozoïdes de donneur : embryons de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP53 : TEC avec spermatozoïdes de donneur : issues d'accouchements de 2005 à 2009

      

 

Gestion des donneurs de spermatozoïdes

Tableau AMP54 : Donneurs de spermatozoïdes de 2004 à 2009

      

 

Don d'ovocytes

Tentatives (FIV hors ICSI / ICSI / TEC)

Figure AMP12 : AMP avec don d'ovocytes chez les couples receveurs : tentatives, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants selon la technique de 2005 à 2009

 

 

 

Tableau AMP55 : AMP avec don d'ovocytes : grossesses, issues de grossesses et accouchements selon la technique de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP56 : FIV hors ICSI avec don d’ovocytes : nombre d’embryons transférés et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP57 : ICSI avec don d'ovocytes : nombre d'embryons transférés et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Donneuses d'ovocytes

Tableau AMP58 : Donneuses d'ovocytes : activité des couples donneurs et receveurs de 2005 à 2009

      

 

Tableau AMP59 : Donneuses d'ovocytes : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2007 à 2009

      

 

Tableau AMP60 : AMP avec don d'ovocytes : attribution des ovocytes et utilisation des embryons chez les couples receveurs de 2005 à 2009

      

 

Accueil d'embryons

Tentatives (TEC)

Figure AMP13 : AMP avec accueil d'embryons : transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2006 à 2009

 

Tableau AMP61 : AMP avec accueil d'embryons : embryons décongelés et transférés de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP62 : AMP avec accueil d'embryons : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP63 : AMP avec accueil d'embryons : issues d’accouchements de 2006 à 2009

      

 

Gestion des couples donneurs

Tableau AMP64 : AMP avec accueil d'embryons : activité des couples donneurs et receveurs de 2006 à 2009

      

 

Techniques particulières

Culture prolongée

Figure AMP14 : AMP avec culture prolongée : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2006 à 2009

 

Tableau AMP65 : AMP avec culture prolongée : répartition de l’âge des femmes à la ponction de 2007 à 2009

      

 

Tableau AMP66 : AMP avec culture prolongée : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2007 à 2009

      

 

Tableau AMP67 : AMP avec culture prolongée : issues d’accouchements de 2006 à 2009

      

 

Eclosion assistée

Figure AMP15 : AMP avec éclosion assistée : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2006 à 2009

 

Tableau AMP68 : AMP avec éclosion assistée : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP69 : AMP avec éclosion assistée : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP70 : AMP avec éclosion assistée : issues d’accouchements de 2006 à 2009

      

 

Maturation in vitro

Figure AMP16 : AMP avec MIV : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2006 à 2009

 

Tableau AMP71 : AMP avec MIV : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP72 : AMP avec MIV : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP73 : AMP avec MIV : issues d’accouchements de 2006 à 2009

      

 

IMSI

Figure AM17 : AMP avec IMSI : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2006 à 2009

 

Tableau AMP74 : AMP avec IMSI : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP75 : AMP avec IMSI : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP76 : AMP avec IMSI : issues d’accouchements de 2006 à 2009

      

 

Cycles naturels

Figure AMP18 : AMP avec cycles naturels : ponctions, transferts, grossesses, accouchements et enfants nés vivants de 2006 à 2009

 

Tableau AMP77 : AMP avec cycles naturels : répartition de l'âge des femmes à la ponction de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP78 : AMP avec cycles naturels : grossesses, issues de grossesses et accouchements de 2006 à 2009

      

 

Tableau AMP79 : AMP avec cycles naturels : issues d’accouchements de 2006 à 2009

      

 

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