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22 juin 2004, 4ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe

Mis à jour le 25.05.2004

« Donneur ou pas, pourquoi je dois le dire à mes proches »


Être pour ou contre le don d’organes post mortem, c’est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C’est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin 2004, l’Établissement français des Greffes invite le grand public à exprimer son choix sur le don d’organes et la greffe au travers d’une opération sans précédent.

22 juin 2004 : plus de 8 millions de Guides sur le don d’organes sont distribués dans les foyers français pour les aider à exprimer leur choix.
Si la grande majorité des Français se déclare favorable au don d’organes (1), ils sont bien moins nombreux à faire connaître leur position à leurs proches (2).
En France, selon la loi, la volonté du défunt prime sur toutes les autres. Faute de connaître cette volonté, des familles se trouvent chaque année dans la situation difficile de décider au nom d’un être cher, décédé de façon accidentelle. Une situation qui aboutit, dans un tiers des cas, à un refus du don d’organes.
Mais pour se prononcer, il faut comprendre. C’est pourquoi l’Établissement français des Greffes lance une campagne d’information d’envergure à l’intention du grand public. Plus de 8 millions de foyers français recevront un Guide de 8 pages « Don d’organes. Donneur ou pas, pourquoi je dois le dire à mes proches » dans le supplément TV de leur quotidien régional présentant les programmes de la semaine du 20 au 26 juin. Une opération sans précédent. Ce document apportera des réponses simples et concrètes à toutes les questions que les Français se posent sur ce sujet et les incitera à exprimer leur choix à leurs proches.

Des partenaires se mobilisent au côté de l’Établissement français des Greffes pour encourager chacun d’entre nous à la réflexion
Au-delà des suppléments TV des 54 quotidiens régionaux, le Guide sera également distribué par plus de 240 coordinations hospitalières et par les bénévoles des associations en faveur de la greffe, actives depuis de nombreuses années.

Par ailleurs, de nouveaux partenaires ont souhaité s’associer à l’Établissement français des Greffes.
Grâce au partenariat développé avec le CNCC (Conseil National des Centres Commerciaux), de nombreux centres commerciaux répartis sur l’ensemble du territoire ouvriront leurs halls d’accueil et leurs galeries marchandes aux associations pour des opérations de sensibilisation du grand public.

La Poste a souhaité également apporter son soutien à l’action de l’Établissement français des Greffes avec le lancement d’un timbre « Don d’organes » à l’occasion de cette 4ème Journée nationale. Le 22 juin, ce timbre, créé par l’artiste Hervé Di Rosa, fera l’objet d’un lancement « premier jour » à Paris (groupe hospitalier Cochin - Saint-Vincent de Paul, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Cloître de Port-Royal) et à Marseille (Hôpital La Timone Adultes, hall d’accueil). À partir du 23 juin, le timbre sera disponible dans tous les bureaux de poste.

Les besoins en greffe d’organes : un enjeu de santé publique
En 2003, plus de 10 000 personnes nécessitaient une greffe d’organes pour continuer à vivre ou pour vivre mieux. Ce nombre ne cesse de croître, du fait de l’allongement de la vie mais aussi de la pénurie d’organes disponibles.
Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions rares. L’organe greffé, ou greffon, provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau suite, le plus souvent, à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Chaque année en France, on prélève environ 1 000 donneurs, ce qui est tout à fait insuffisant
pour couvrir les besoins.

En 2003, plus de 3 400 personnes ont été greffées, mais plus de 6 500 sont restées en liste d’attente en fin d’année et près de 250 autres sont décédées faute d’avoir pu être greffées.
Pour répondre à cet enjeu de santé publique, la mobilisation de chacun de nous est cruciale. Pour que nos proches puissent respecter et transmettre notre volonté dans un moment difficile, faisons leur connaître dès maintenant notre décision.

Contacter le service de presse :
Bénédicte Vincent

- Par téléphone : 01 55 93 69 34


(1) Sondage Louis Harris pour l’EfG réalisé en juillet 2003 : 87 % des Français se déclarent en faveur du don d’organes, à 69 % pour eux-mêmes, à 60 % pour l’un de leurs proches.

(2) Suite à la campagne d’information de 2003, 1 Français sur 3 sensibilisé au sujet déclarait avoir fait
connaître sa position à un proche.

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