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Communiqué de presse relatif à la greffe de moelle osseuse

Mis à jour le 18.05.2006

L’Agence de la biomédecine tient à rappeler les éléments suivants concernant la greffe de moelle osseuse et l’augmentation du nombre de donneurs.

Les chiffres de l’ allogreffe de moelle osseuse non-apparentée en augmentation, en France en 2005

Chaque année, l’augmentation du nombre de greffes de moelle osseuse est significative :
En 2005, 556 patients ont été greffés avec un donneur non-apparenté, contre 325 en 2004, soit une augmentation de 65,7% par rapport à 2004 (311 personnes avaient été greffées en 2003).

Pourquoi 10 000 donneurs par an pendant 10 ans

Le recrutement de 100 000 nouveaux donneurs pour le Registre français a été programmé pour une durée de dix ans, à raison d’un recrutement de 10 000 donneurs par an. En réalité l’objectif de recrutement est de 12 000 nouveaux donneurs par an pour compenser la sortie annuelle du Registre des donneurs ayant dépassé 60 ans. Ce Registre contient actuellement 138 000 donneurs. Cet objectif d’augmentation du nombre de donneurs résulte d’un travail scientifique mené par les médecins de la greffe de moelle osseuse.

Planifier pendant dix ans un recrutement contrôlé permet une réévaluation régulière du recrutement utile pour les patients. En effet, les innovations thérapeutiques peuvent conduire à prendre en charge différemment certains patients pour qui la greffe de moelle osseuse faisait d’emblée partie, auparavant, du projet de traitement. C’est le cas de la leucémie myéloïde chronique, par exemple, dont le traitement principal n’est plus aujourd’hui la greffe de moelle osseuse comme il y a quatre ans. La leucémie myéloïde chronique représentait 20 % des allogreffes en 1999 et ne représente plus que 10 % en 2003.

Des stratégies différentes d’augmentation des fichiers dans différents pays
Par ailleurs, en matière de constitution de fichiers, différentes stratégies sont à l’œuvre dans les pays européens.
En Allemagne, le recrutement est massif et non ciblé. Il est à mettre en rapport avec la stratégie thérapeutique qui propose volontiers la greffe en première intention. S’élevant à 2 millions de donneurs, ce Registre comprend de nombreux phénotypes identiques. Il faut noter que la diversité de la population est mieux représentée dans le Registre français que dans le Registre allemand. Enfin, à concurrence de 20%, les donneurs inscrits dans le Registre allemand s’avèrent non joignables au moment où il est nécessaire de les solliciter alors que le Registre français est 10 fois plus fiable.
En France, la greffe est pratiquée avec une exigence de compatibilité plus importante qu’en Allemagne. A ce jour, il n’existe pas d’étude comparative sur les résultats des greffes dans les deux pays. Il semble cependant que, d’une façon générale, le meilleur degré de compatibilité entre receveur et donneur non apparenté influence favorablement les résultats de greffes.
Aujourd’hui, il existe dans le monde 56 Registres tous connectés entre eux pour donner aux patients la possibilité de trouver le bon donneur parmi 10 millions de volontaires. Lorsque aucun donneur n’est trouvé pour le patient parmi ces 10 millions de volontaires, le médecin envisage un autre traitement.

Les campagnes d’information des donneurs
L’Agence de la biomédecine, en collaboration avec l’Établissement français du sang, va lancer, à l’automne, une campagne nationale d’information et de recrutement des donneurs qui se poursuivra pendant 3 ans.Un travail de fond pour favoriser le recrutement au don de moelle osseuse par les centres donneurs et accueillir les futurs donneurs se développe en France.

Contacter le service de presse :
Bénédicte Vincent


- Par téléphone : 01 55 93 69 34

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