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Mis à jour le 12.12.2016

C’est au Pakistan, dans les camps de réfugiés afghans qu’Evelyne Marry fait la première expérience forte de ce que peut être une médecine au service de l’homme. Car avant de rejoindre le registre de donneurs de moelle osseuse, au début des années 1990, puis l’Agence de la biomédecine en 2006, Evelyne Marry a travaillé avec Médecins sans frontières. Une décision en cohérence avec une certitude : « la médecine est aussi et surtout une affaire d’écoute, d’attention à l’autre, d’échange  ». Elle apprend le pachtou et le farsi pour comprendre la détresse de ces femmes et de ces enfants, soigne avec des moyens réduits, sans médicaments ou presque, sans radiologie ni laboratoire. « Une prise en charge réduite à l’essentiel qui nous obligeait à donner tout ce que nous avions appris, à rebours de l’individualisme. », se souvient-elle. Aujourd’hui, elle souhaite à chaque étudiant en médecine de pouvoir, au moins quelques années, mettre ses compétences au service des plus démunis et de travailler « à mains nues ».

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