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Portrait de Dr Evelyne Marry,

Dr Evelyne Marry

Dr Evelyne Marry,Direction prélèvement greffe cellules souches hématopoïetiques

Le docteur Evelyne Marry et ses équipes organisent et coordonnent, à l’Agence de la biomédecine, en collaboration avec les 74 registres qui existent dans le monde, toute la chaîne de la greffe de cellules souches hématopoïétiques (moelle osseuse), depuis le prélèvement jusqu’à la greffe elle-même. Une mission passionnante.

« AIDER, ÉCOUTER, ACCOMPAGNER, DÉVELOPPER LA CONFIANCE : VOILÀ CE QUE (...)

« AIDER, ÉCOUTER, ACCOMPAGNER, DÉVELOPPER LA CONFIANCE : VOILÀ CE QUE J’AIME DANS LA MISSION QUI EST LA MIENNE À L’AGENCE DE LA BIOMÉDECINE. »

A la direction dont elle a la responsabilité, Evelyne Marry joue un rôle d’interface entre les multiples acteurs de la greffe de moelle osseuse. Un quotidien fait de relations et d’échanges où « tout est dédié à l’humain ». Certes, elle ne rencontre jamais ni le donneur, ni le receveur. Mais elle connaît la réalité de la vie de chacun, les besoins et les spécificités des uns, la générosité et l’altruisme des autres. Tout ce qui a trait à l’humain la passionne. C’est là qu’elle puise le sens de sa mission. Depuis toujours. « Cette perception aigüe de la relation humaine jalonne mon parcours. J’ai choisi d’être médecin parce que la pratique de ce métier est constamment sous-tendue par l’humain. »

C’est au Pakistan, dans les camps de réfugiés afghans qu’Evelyne Marry fait la première expérience forte de ce que peut être une médecine au service de l’homme. Car avant de rejoindre le registre de donneurs de moelle osseuse, au début des années 1990, puis l’Agence de la biomédecine en 2006, Evelyne Marry a travaillé avec Médecins sans frontières. Une décision en cohérence avec une certitude : « la médecine est aussi et surtout une affaire d’écoute, d’attention à l’autre, d’échange  ». Elle apprend le pachtou et le farsi pour comprendre la détresse de ces femmes et de ces enfants, soigne avec des moyens réduits, sans médicaments ou presque, sans radiologie ni laboratoire. « Une prise en charge réduite à l’essentiel qui nous obligeait à donner tout ce que nous avions appris, à rebours de l’individualisme. », se souvient-elle. Aujourd’hui, elle souhaite à chaque étudiant en médecine de pouvoir, au moins quelques années, mettre ses compétences au service des plus démunis et de travailler « à mains nues ».

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« Notre objectif est d’écouter les besoins des cliniciens, et donc ceux des patients, et de nous y adapter. Rien n’est jamais figé. Il faut savoir se remettre en question. »

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