Le rapport médical et scientifique
de l'Agence de la biomédecine

2015

Le rapport médical et scientifique du prélèvement
et de la greffe en France

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En 2015, 78 centres français ont réalisé des greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Cette activité est divisée en deux catégories : greffes allogéniques et greffes autologues. Parmi ces 78 centres, 41 n’ont réalisé que des autogreffes, 2 n’ont réalisé que des allogreffes et 35 ont eu une activité mixte.

En 2015, 4 959 patients ont reçu une ou plusieurs injections de CSH autologues ou allogéniques, soit 3 023 patients autogreffés pour 3 135 greffes autologues et 1 936 patients allogreffés pour 1 964 greffes allogéniques. L’analyse de l’activité 2015 (Tableau CSH G1) montre une augmentation de 0,4% du nombre de greffes autologues par rapport à 2014 et une stabilité du nombre de greffes allogéniques.

Tableau CSH G1. Evolution du nombre de greffes de CSH

 

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Nombre de greffes autologues

2949

2860

2951

2675

3047

3003

2766

3044

3123

3135

Nombre de greffes allogéniques

1252

1379

1472

1539

1656

1772

1721

1872

1966

1964

    dont greffes non apparentées

623

765

841

902

937

1023

1011

1090

1110

1043

Nombre total de greffes

4201

4239

4423

4214

4703

4775

4487

4916

5089

5099

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Matériel et méthodes

Données

Mode de recueil

Depuis 1995, l’Etablissement français des Greffes, puis l’Agence de la biomédecine, recueille chaque année d’une part, des informations quantitatives relatives aux greffes : le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés, par centre et par type de greffe (ces chiffres sont reportés dans les tableaux CSH G2, CSH G8, CSH G9) et d’autre part, des informations qualitatives concernant chaque nouvelle greffe réalisée pendant l’année en cours. Par ailleurs, le suivi des patients greffés les années précédentes est actualisé.

Le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés sont obtenus d’une part par les fiches papier d’activité recueillies auprès de chaque centre, et d’autre part par extraction de la base ProMISe (base de données de l’EBMT, gérée à Londres). Lors du contrôle qualité effectué par l’Agence de la biomédecine, ces deux sources de données sont comparées et en cas de discordance, des demandes de correction sont envoyées aux centres de greffe. Par ailleurs le nombre de greffes allogéniques non apparentées (Tableau CSH G7, Tableau CSH G9, Figure CSH G6) est comparé pour chaque centre au nombre de prélèvements de greffons de CSH réalisés pour des patients français et recensés par le Registre France Greffe de Moelle (Tableau RFGM 8). Les discordances qui persistent après contrôle auprès des centres sont dues essentiellement au fait que certains greffons ne sont finalement pas infusés en raison de l’état du patient, ou que certains greffons constitués en fin d’année sont infusés au début de l’année suivante (cas des greffons de sang placentaire) ou encore au fait que des fractions de greffons prélevés les années antérieures ont été congelées puis infusées plus tardivement aux patients.

Population étudiée - Exhaustivité

La base de données constituée par l’extraction du 1er juin 2016, des données saisies dans ProMISe par les 78 centres de greffe de CSH, comprend pour les greffes 2015 :

  • 1 799 allogreffes réalisées pour 1 769 patients ; l’exhaustivité des données est de 91,6% par rapport aux chiffres d’activité communiqués par les centres et repris dans les tableaux CSH G8 et CSH G9 ;
  • 2 407 autogreffes réalisées sur 2 297 patients ; l’exhaustivité est de 76,8% par rapport aux chiffres d’activité communiqués par les centres et repris dans le tableau CSH G2.

Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, la base de données contient 23 938 patients ayant reçu une allogreffe entre 1995 et 2015. Parmi eux, ont été exclus ceux dont l’une des variables de suivi (état aux dernières nouvelles ou date de dernières nouvelles) était manquante, soient 141 patients (0,6%). La base finale contenait donc 23 797 patients, dont 12 719 (54,3%) allogreffés à partir d’un donneur apparenté, 10 998 (45,3%) allogreffés à partir d’un donneur non apparenté et 78 (0,4%) pour lesquels le type de donneur était manquant. Selon la sous-population étudiée, cette base de données a été conservée dans son entier ou bien réduite à une cohorte plus récente (2001-2015).
Le suivi des patients dans ProMISe est saisi grâce à l’état aux dernières nouvelles et à la date de dernières nouvelles. Le critère étudié est le délai entre la date de greffe et la date de dernières nouvelles. La plupart des centres de greffe suit les patients allogreffés annuellement pendant au moins 5 ans après la greffe. Au-delà de 5 ans, les patients sont parfois suivis uniquement en ville et leur suivi après 5 ans ne peut donc être saisi dans ProMISe.

Pour connaître la qualité du suivi des patients dans ProMISe, nous avons choisi de calculer trois indicateurs : le pourcentage de suivis manquants à 1 an, 3 ans et 5 ans. Le pourcentage de suivis manquants à 1 an se calcule sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2014 (pour lesquels on dispose d’un recul d’au moins 1 an après la greffe). Parmi ces patients, certains ont une date de dernières nouvelles au-delà de 1 an post-greffe, d’autres sont indiqués morts avant 1 an, et d’autres sont indiqués vivants avant 1 an. Ce sont ces derniers qui sont considérés comme ayant un suivi manquant à 1 an. On procède de même pour calculer le pourcentage de suivis manquants à 3 ans (sur la cohorte des patients pour lesquels on a au moins trois ans de recul : patients allogreffés entre 1995 et 2012) et le pourcentage de suivis manquants à 5 ans (sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2010).

Dans la base extraite de ProMISe en juin 2016, le pourcentage de suivis manquants à 1 an est de 7,1%. Les suivis manquants à 1 an concernent, à 80%, des greffes réalisées de 2012 à 2014. Le pourcentage de suivis manquants à 3 ans est de 12,1%. Les suivis manquants à 3 ans concernent, à 55%, des greffes réalisées de 2011 à 2012. Le pourcentage de suivis manquants à 5 ans est de 15,5%. Les suivis manquants à 5 ans concernent, à 43%, des greffes réalisées de 2009 à 2010. Cela montre bien le retard de saisie des suivis dans la base ProMISe.

Méthodes statistiques

Les résultats présentés sur les greffes de l’année 2015 ont été obtenus à l’aide des procédures de statistique descriptive du logiciel SAS (version 9.3).
Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, le critère étudié est la durée de survie du patient après la greffe quel que soit le nombre de greffes reçues. Pour un patient ayant reçu plusieurs greffes, il est défini comme le délai entre la date de la première greffe, et la date des dernières nouvelles de la dernière greffe. On regarde également l’état du patient à la date de dernières nouvelles (vivant / décédé). La date de point a été fixée au 8 juin 2016. Si la date de dernières nouvelles dépasse la date de point, le patient sera considéré vivant à la date de point. Les courbes de survie ont été réalisées par la méthode actuarielle et les estimations de la probabilité de survie à différents délais ont été calculées par la méthode de Kaplan-Meier. Pour chaque courbe est également indiquée la médiane de survie, c’est-à-dire le temps au bout duquel 50% des patients sont encore en vie.
Ces résultats sont à interpréter avec prudence. Ils ne donnent qu’une idée globale de la survie des patients après allogreffe de CSH. En effet, la plupart des courbes représentées ne prennent en compte qu’un seul facteur : l’indication de la greffe. Pour apprécier plus précisément l’efficacité de la greffe, il est indispensable de tenir compte de l’ensemble des facteurs pronostiques potentiels.

Activité d’autogreffe globale

En 2015, tous les centres répertoriés par l’Agence de la biomédecine ont déclaré leur activité d’autogreffe : 3 135 greffes autologues ont été réalisées pour 3 023 patients qui ont reçu une ou plusieurs autogreffes. Les chiffres sur les 10 dernières années montrent que l’activité d’autogreffe est globalement stable autour de 2 500 à 3 000 patients autogreffés par an (Figure CSH G1).

Les greffes autologues ont été réalisées par 76 équipes répertoriées, parmi lesquelles 24 ont réalisé chacune 50 autogreffes ou plus et 12 équipes moins de 10 autogreffes. Dans 99,9% des cas, le greffon est constitué de cellules souches hématopoïétiques issues du sang périphérique.

Le tableau CSH G2 rapporte l’activité d’autogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées, soit 33% de la totalité des centres.

L’exhaustivité très imparfaite du recueil de cette activité (23% de greffes non saisies) contraste avec la meilleure qualité des données concernant l’activité d’allogreffe (8,4% de greffes non saisies). Il est à noter que la plupart des centres d’autogreffe qui ont une activité d’allogreffe ont entamé une démarche qualité dans le cadre de l’accréditation européenne JACIE. Cette démarche, qui doit s’appliquer à toutes les greffes (allogreffes et autogreffes), pourra, lorsqu’elle sera développée, participer à une traçabilité exhaustive de l’activité. Le manque d’exhaustivité des données recueillies peut être mis en regard de l’insuffisance de moyens dédiés au recueil des données.

L’âge moyen des patients recevant une greffe de CSH autologue est de 53 ans. L’âge médian de ces patients est de 57 ans et 12,3% d’entre eux ont plus de 65 ans (Figure CSH G2).

Indications thérapeutiques

En 2015, le nombre de patients ayant bénéficié d’une autogreffe est de 3 023. Parmi eux, 2 297 patients ont eu leurs données saisies dans la base européenne ProMISe (76%), ce qui permet de répartir les indications d’autogreffe comme suit : 2 151 patients ont été traités dans le cadre d’hémopathies essentiellement malignes (93,6%), 139 (soit 6,1%) dans le cadre d’une tumeur solide et 7 patients (0,3%) ont été traités dans le cadre d’une maladie auto-immune (Tableau CSH G4, Figure CSH G3, Figure CSH G4). Néanmoins, les données de 726 patients n’ayant pas été saisies, cette répartition des indications est à interpréter avec réserve.

Les lymphomes et les myélomes représentent respectivement 41,9% et 52,7% des indications d’autogreffe pour hémopathie, et sont donc les indications majeures d’autogreffe (Figure CSH G4). Les autogreffes pour tumeur solide sont majoritairement réalisées dans le cadre de neuroblastomes, d’autres tumeurs du système nerveux ou de tumeurs germinales (Figure CSH G5). Les autres indications minoritaires sont multiples et controversées (Figure CSH G3, Figure CSH G4, Figure CSH G5).

Figure CSH G1. Evolution du nombre de patients ayant eu une autogreffe de CSH

Figure CSH G1. Evolution du nombre de patients ayant eu une autogreffe de CSH

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G2. Evolution de l'activité d'autogreffe de CSH par équipe

Nombre d'autogreffes

ProMISe

Nombre de patients

 

2012

2013

2014

2015

2015

2012

2013

2014

2015

Amiens Hôpital Sud

52

44

36

57

57

52

44

36

57

Angers Centre Paul Papin

0

10

5

10

10

0

4

5

4

Angers CHU
- service des Maladies du sang

34

61

61

44

44

33

50

57

44

Argenteuil CH Victor Dupouy

19

28

18

20

18

18

28

18

20

Bayonne Centre Hospitalier

23

23

19

31

31

23

23

19

29

Besançon Hôpital Jean Minjoz

47

52

43

33

33

42

49

41

33

Bobigny Hôpital Avicenne

29

27

36

34

0

29

27

35

34

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

5

6

13

8

8

4

4

9

6

Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque

111

119

132

126

126

108

119

127

120

Boulogne/Mer Hôpital Duchenne

7

12

9

20

20

7

12

9

18

Brest Hôpital Augustin Morvan

19

37

41

44

44

19

32

40

40

Caen Centre Régional François Baclesse

25

12

28

 / *

 / *

24

12

27

 / *

Caen CHU
- servive d'Hématologie et service d'Onco-
Hématologie Pédiatrique

39

47

52

66

60

38

47

47

66

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

31

42

41

35

32

30

42

41

35

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

74

66

76

60

1

71

63

76

60

Colmar Hôpital Louis Pasteur

8

10

16

10

10

8

10

16

10

Corbeil Hôpital Gilles de Corbiel

10

13

13

24

0

10

12

13

24

Créteil Hôpital Henri Mondor
- service d'Hématologie Clinique

1

1

4

1

0

1

1

4

1

- unité Hémopathies Lymphoïdes

25

28

28

50

50

25

28

28

50

Dijon Hôpital Le Bocage

91

109

105

105

105

76

109

94

105

Dunkerque Centre Hospitalier

15

15

11

20

10

15

15

11

20

Grenoble CHU

33

44

48

61

61

33

43

48

59

Lens Centre Hospitalier

12

13

24

12

0

12

13

24

12

Lille Centre Hospitalier Saint-Vincent

19

10

6

17

17

19

10

6

17

Lille Centre Oscar Lambret

9

18

8

11

11

8

13

8

10

Lille CHU Claude Huriez

30

40

30

43

43

30

40

30

43

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

3

0

1

1

0

3

0

1

1

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

39

33

35

30

30

39

33

35

30

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud

94

110

108

84

84

94

110

107

84

Lyon CRLC Léon Bérard

68

78

72

74

74

57

68

66

71

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

12

16

13

6

6

8

14

13

6

Marseille Hôpital de la Conception

 /

14

20

29

28

 /

14

20

29

Marseille Hôpital de la Timone
- service d’Hémato-oncologie Pédiatrique

1

5

14

11

11

1

5

11

8

Marseille Institut Paoli Calmettes

175

178

175

182

182

164

168

168

170

Meaux Centre Hospitalier

19

17

19

13

13

18

16

19

12

Metz Hôpital Notre Dame de Bon Secours

27

28

35

38

0

27

28

35

38

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

87

76

112

115

114

87

75

106

115

Mulhouse Hôpital Emile Muller

15

21

29

21

21

14

21

29

21

Nancy Hôpital d’Adultes

51

56

39

56

56

51

56

39

55

Nancy Hôpital d'Enfants

10

6

8

7

2

9

4

6

7

Nantes Hôtel Dieu

126

124

132

130

130

126

124

129

130

Nice Centre Antoine Lacassagne

51

60

66

58

18

51

60

62

58

Nice Hôpital de l'Archet 1

19

22

24

26

1

18

22

24

24

Orléans CHR

 /

12

26

26

26

 /

12

24

25

Paris Hôpital Cochin

62

68

59

57

0

62

65

57

57

Paris Hôpital d'Enfants Armand Trousseau

5

3

3

1

1

5

3

3

1

Paris Hôpital Necker
- service d'Hématologie Adulte

32

36

39

38

19

32

36

39

38

    - unité d'Hémato-Immunologie Pédiatrique

3

2

3

0

0

3

1

3

0

Paris Hôpital Robert Debré

2

0

0

0

0

2

0

0

0

Paris Hôpital Saint-Antoine

44

63

74

93

93

44

63

74

92

Paris Hôpital Saint-Louis
- service d'Hématologie et de greffe de
moelle

2

3

1

9

9

2

3

1

7

 - service d’Onco-Hématologie

41

29

36

33

0

41

29

36

33

    - service d'Hématologie Adulte

1

1

8

0

0

1

1

7

0

    - service d’Immuno-Hématologie 1

NC§

54

35

40

0

NC§

54

35

40

Paris Hôpital Tenon

26

35

35

33

33

15

17

20

16

Paris Institut Curie

40

50

52

43

0

40

46

48

36

Paris La Pitié Salpetrière
 - service d’Hématologie Clinique

59

54

65

53

53

59

53

64

53

Poitiers Hôpital Jean Bernard

58

48

54

48

47

58

48

54

48

Pontoise CH René Dubos

12

17

17

23

22

12

17

17

23

Reims Hôpital Robert Debré

39

53

39

51

45

39

53

39

51

Rennes CHU

84

119

121

107

7

81

113

117

103

Roubaix Hôpital Provo

13

14

15

15

15

13

14

15

15

Rouen Centre Henri Becquerel

60

64

66

77

77

58

63

64

75

Rouen Hôpital Charles Nicolle

6

4

7

9

9

6

4

5

6

Saint-Cloud Centre René Huguenin

33

39

36

34

1

32

39

36

34

Saint-Denis (Réunion) CHD Félix Guyon

15

11

7

14

0

15

11

7

14

Saint-Étienne
Institut de Cancérologie de la Loire

34

41

38

36

36

33

41

38

36

Saint-Pierre (Réunion) CH François Dunan

10

8

12

12

0

10

7

12

12

Saint Quentin Centre Hospitalier

14

8

9

12

12

14

8

9

12

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
 - service de Pédiatrie et service d'Onco-
Hématologie

96

73

80

75

75

81

71

79

74

Toulouse Hôpital Purpan
 - service de Médecine Infantile

5

11

6

8

2

5

8

5

8

    - service d'Hématologie

93

119

103

113

113

91

118

103

108

Toulouse Institut Claudius Regaud

3

6

3

5

0

1

2

1

2

Tours Hôpital Bretonneau

79

62

80

70

15

72

61

80

65

Valenciennes Hôtel Dieu

8

14

13

13

0

8

14

13

13

Versailles Hôpital André Mignot

44

29

20

26

0

44

29

20

26

Villejuif Hôpital Paul Brousse

7

7

6

4

3

5

7

5

4

Villejuif Institut Gustave Roussy :
 - service d'Hématologie Adulte

101

97

102

98

97

97

90

102

96

    - service d'Oncologie Pédiatrique

70

59

48

36

36

47

42

36

24

Total

2766

3044

3123

3135

2407

2630

2911

3007

3023

§ Activité non communiquée

* Centre ayant fusionné début 2015 avec le CHU de Caen

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G3. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)

 

2012

2013

2014

2015

2012

2013

2014

2015

SIOS Nord-Ouest

312

315

315

373

307

309

305

365

SIOS Ouest

400

473

520

479

389

444

506

459

SIOS Sud -Ouest

279

317

311

321

271

307

299

303

SIOS Est

384

408

394

396

347

401

378

394

SIOS Sud-Est

315

355

355

321

296

339

348

316

SIOS Sud-Méditerranée

333

355

411

421

321

344

391

404

SROS Ile de France

718

802

798

798

674

749

761

756

SROS Réunion

25

19

19

26

25

18

19

26

France

2766

3044

3123

3135

2630

2911

3007

3023

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G2. Evolution de l'âge moyen des patients ayant eu une autogreffe de CSH

Figure CSH G2. Evolution de l'âge moyen des patients ayant  eu une autogreffe de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

     

Tableau CSH G4. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH, selon le type d’indication

 

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

Nombre de greffes autologues

3097

3105

3095

3176

3121

2949

2860

2951

2675

3047

3003

2766

3044

3123

3135

Nombre de patients

3679

2693

2695

2814

2777

2669

2627

2786

2528

2890

2837

2630

2911

3007

3023

Proportion d'hémopathies (%)

85.4

86.6

86.7

87.8

88.3

88.5

88.8

89.4

90.2

90.4

89.2

91.1

90.8

90.8

93.6

Proportion de tumeurs solides (%)

14.3

13.0

13.0

12.0

11.5

11.4

10.9

10.3

9.5

9.3

10.6

8.6

8.9

8.7

6.1

Proportion de maladie auto-immune (%)

0.3

0.4

0.3

0.2

0.2

0.1

0.3

0.3

0.3

0.3

0.2

0.3

0.3

0.5

0.3

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

     

Figure CSH G3. Evolution de la répartition des indications d’autogreffe de CSH

Figure CSH G3. Evolution de la répartition des  indicationsd’autogreffe de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

     

Figure CSH G4. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2015 (hémopathies)*

Figure CSH G4. Répartition des diagnostics chez les  patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2015 (hémopathies)*

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G5. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2015 (tumeurs solides)*

Figure CSH G5. Répartition des diagnostics chez les  patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2015 (tumeurs solides)*

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Autogreffe pédiatrique

En 2015, les autogreffes pédiatriques ont été réalisées dans 20 centres pédiatriques ou mixtes (d’après les données saisies dans la base ProMISe). Par ailleurs, les chiffres donnés ci-après sont à interpréter avec prudence car d’une part, 23% de l’ensemble des autogreffes 2015 n’ont pas été saisies dans ProMISe et d’autre part, il n’est pas possible de connaître le pourcentage de greffes pédiatriques non saisies dans ProMISe. Compte tenu de ces réserves, les autogreffes pédiatriques semblent diminuer en valeur relative (4,9% en 2015 contre 7,3% en 2014) et en valeur absolue (118 en 2015 contre 153 en 2014). La moyenne d’âge des enfants autogreffés est stable (7 ans et demi). Le Tableau CSH G5 et le Tableau CSH G6 donnent la répartition des 92 enfants autogreffés en 2015 selon l’âge et le type d’indication. Ne sont pas considérées comme des autogreffes les procédures utilisant des prélèvements cellulaires autologues génétiquement modifiés et réinjectés aux patients.

Tableau CSH G5. Répartition des 92 enfants autogreffés en 2015 selon l’âge *

Classe d'âge

Nombre d'enfants

0 - 5 ans

46

6 - 10 ans

23

11 - 15 ans

9

16 - 18 ans

14

Total

92

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)
* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Tableau CSH G6. Répartition des 92 enfants autogreffés en 2015 selon le type d’indication *

Type d'indication

Nombre d'enfants

Hémopathies malignes

7

Tumeurs solides

85

Total

92

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Activité globale de greffe allogénique

En 2015, 1 964 greffes de CSH allogéniques (moelle osseuse, sang périphérique ou sang placentaire) ont été réalisées chez 1 936 patients. Il s’agissait de 921 greffes avec un donneur apparenté et de 1 043 greffes avec un donneur non apparenté (Tableau CSH G7).

L’activité d’allogreffe de CSH, en progression depuis plusieurs années, marque un plateau en 2015 (Figure CSH G6).

Les greffes non apparentées, majoritaires depuis 2007, représentent encore plus de 53% des allogreffes réalisées en 2015 (Figure CSH G7). Néanmoins, on observe une nette augmentation des allogreffes apparentées, en lien avec le développement des greffes haplo-identiques.

Il est à noter qu’à l’intérieur de l’activité de greffes non apparentées, celles réalisées avec donneur adulte volontaire provenant du fichier national ou international sont en progression depuis dix ans : de 242 greffes en 2004 à 926 en 2015 (Tableau CSH G9), soit une progression de presque 300%.

Depuis 2004, la source principale de greffons allogéniques est le sang périphérique : 67% en 2015 contre 56,8% en 2012. Parallèlement, la part des greffons médullaires se stabilise depuis 2013 : 26,6% en 2015 contre 31,7% en 2012 (Figure CSH G10).

Après une période de forte croissance de 2003 à 2009 (ouverture de cette technique aux patients adultes), la proportion des greffes de sang placentaire dans l’activité globale continue de diminuer en 2015 : 6,4% des allogreffes totales en 2015 contre 11,5% en 2012 (Figure CSH G10), soient 126 greffes en nombre absolu en 2015 contre 197 en 2012.

Lorsqu’un patient a une indication de greffe allogénique et n’a pas de donneur phéno ou génoidentique, alors les équipes de greffe font appel, si possible, à une source de greffons alternatifs. Jusqu’à récemment, seul le sang placentaire permettait cette alternative. Depuis quelques années, les donneurs familiaux haplo-identiques permettent de développer l’accès à la greffe pour un plus grand nombre de patients. En 2015, les centres qui réalisent des greffes allogéniques ont déclaré 126 greffes de sang placentaire et 277 greffes haplo-identiques (Figure CSH G8).

Le nombre de greffes non apparentées saisies dans la base ProMISe est de 972, contre 1 043 greffes déclarées dans les fiches d’activité. Le nombre de greffes apparentées saisies dans la base ProMISe est de 821, contre 921 greffes déclarées dans les fiches d’activité. Par conséquent, 6,8% des greffes non apparentées et 10,9% des greffes apparentées n’ont pas été saisies. Par ailleurs, 6 allogreffes ont été saisies avec parenté manquante.

L’âge moyen des patients allogreffés est en augmentation (Figure CSH G9). Il est de 45 ans en 2015, contre 41 ans en 2012. Si l’on exclut les patients de moins de 18 ans, l’âge moyen en 2015 est de 51 ans contre 48 ans en 2012.

Il est important de noter que 41,6% des patients allogreffés ont plus de 55 ans, contre 33% en 2012; ceci peut s’expliquer par les progrès en matière de conditionnement qui permettent l’accès à la greffe des patients plus âgés.

Le Tableau CSH G8 rapporte l’activité d’allogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées. L’activité d’allogreffe en 2015 se répartit dans 37 centres adultes, pédiatriques, ou mixtes. Le Tableau CSH G9 montre l’activité d’allogreffe de CSH par type de donneur, d’origine du greffon et par équipe en 2015. 27 équipes ont réalisé des allogreffes non apparentées de CSH issues du sang placentaire.

Les indications d’allogreffe sont globalement identiques, que le donneur soit apparenté ou non (Figure CSH G13, Figure CSH G14). Les hémopathies malignes représentent 90,2% des indications de greffe familiale et 94,5% des indications de greffe non apparentée. Les trois principales indications (Figure CSH G15) restent la leucémie aiguë myéloblastique, la myélodysplasie et la leucémie aiguë lymphoblastique (respectivement 34,1%,15,4% et 13,4% des allogreffes en 2015).

Les myélodysplasies ont fortement progressé depuis 2005 (de 5,5% à 15,4%) : ceci est à rapprocher de la moyenne d’âge plus élevée des patients atteints de myélodysplasie, qui ont accès à la greffe grâce aux nouvelles thérapeutiques utilisées avant la greffe comme les agents déméthylants et au développement des techniques de greffe avec conditionnement d’intensité réduite, notamment. Les indications d’allogreffe pour myélomes ont diminué depuis 2010 (8,3% en 2010 contre 3,9% en 2015).

Enfin, un total de 323 patients a reçu, après une allogreffe en 2015, des injections de lymphocytes du même donneur (DLI), dans le cadre d’un chimérisme mixte, d’une rechute, ou de façon programmée (Tableau CSH G11). En 2015, le pourcentage de patients ayant reçu une ou plusieurs DLI est de 16,7% du nombre de patients allogreffés. Parmi ces 16,7%, 57% concerne des patients greffés en intra-familial et 43% en non apparenté. Cependant, la non exhaustivité des données ProMISe ne permet pas de savoir quel est le pourcentage de patients ayant bénéficié d’une DLI, parmi les patients greffés en intra-familial et parmi les patients greffés en non apparenté.

Tableau CSH G7. Activité d’allogreffe de CSH, par type de donneur et d’origine du greffon, en 2015*

 

Allogreffes apparentées

Allogreffes non apparentées

Total

Moelle osseuse

326

196

522

Sang périphérique

586

730

1316

Sang placentaire

9

117

126

Total

921

1043

1964

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »

     

Figure CSH G6. Evolution du nombre d’allogreffes de CSH selon le type de donneur*

Figure CSH G6. Evolution du nombre d’allogreffes de CSH  selon le type de donneur*

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »

     

Figure CSH G7. Evolution du pourcentage d’allogreffes de CSH effectuées à partir d’un greffon d’un donneur non apparenté par rapport au nombre total d’allogreffes

Figure CSH G7. Evolution du pourcentage d’allogreffes de  CSH effectuées à partir d’un greffon d’un donneur non apparenté par rapport au  nombre total d’allogreffes

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G8. Répartition des allogreffes de CSH selon le type du donneur

Figure CSH G8. Répartition des allogreffes de CSH selon le  type du donneur

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G9. Evolution de l'âge moyen des patients ayant eu une allogreffe de CSH

Figure CSH G9. Evolution de l'âge moyen des patients ayant  eu une allogreffe de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

     

Figure CSH G10. Evolution de la répartition des sources de greffon des CSH allogéniques

Figure CSH G10. Evolution de la répartition des sources de  greffon des CSH allogéniques

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G11. Evolution de la répartition des sources de greffon des CSH allogéniques apparentées

Figure CSH G11. Evolution de la répartition des sources de  greffon des CSH allogéniques apparentées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G12. Evolution de la répartition des sources de greffon des CSH allogéniques non apparentées

Figure CSH G12. Evolution de la répartition des sources de  greffon des CSH allogéniques

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G8. Evolution de l'activité d'allogreffe de CSH par équipe

 

Nombre d'allogreffes

ProMISe

Nombre de patients

 

2012

2013

2014

2015

2015

2012

2013

2014

2015

Amiens Hôpital Sud

11

27

42

49

49

11

27

42

49

Angers CHU
- service des Maladies du sang

38

31

33

47

47

38

31

33

47

Besançon Hôpital Jean Minjoz

52

44

52

47

47

49

42

50

47

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

19

22

24

22

22

18

21

24

21

Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque

85

84

83

86

86

81

84

82

85

Brest Hôpital Augustin Morvan

23

26

29

25

25

21

26

25

25

Caen CHU
- service d'Hématologie

35

39

38

42

28

35

39

38

42

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

19

29

29

18

18

19

29

29

18

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

44

53

48

33

11

44

51

48

33

Créteil Hôpital Henri Mondor
 - service d'Hématologie Clinique

36

33

36

37

34

35

33

35

36

Grenoble CHU

46

49

42

45

45

45

48

42

44

Lille CHU Claude Huriez

103

106

108

95

95

103

106

108

95

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

15

8

17

14

14

15

8

17

14

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

27

24

31

32

31

27

23

30

32

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud

74

73

86

84

84

71

72

84

84

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

26

26

33

28

28

26

26

33

28

Marseille Hôpital de la Timone
 - service d’Hématologie Pédiatrique

28

29

29

27

27

27

29

27

26

Marseille Institut Paoli Calmettes

113

136

107

127

127

112

133

106

122

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

76

91

103

96

94

74

91

103

94

Nancy Hôpital d'Enfants

50

40

47

44

43

50

40

47

44

Nantes Hôtel Dieu

79

92

82

111

111

79

92

81

111

Nice Hôpital de l'Archet 1

46

45

52

53

53

46

45

52

53

Paris Hôpital Necker
- unité d'Hémato-Immunologie pédiatrique

39

41

47

52

0

38

38

42

52

    - service d'Hématologie Adultes

36

43

48

48

31

36

41

48

48

Paris Hôpital Robert Debré

62

64

62

58

59*

60

58

62

55

Paris Hôpital Saint-Antoine

37

73

75

72

69

37

71

67

70

Paris Hôpital Saint-Louis
 - service d'Hématologie et de greffe de
moelle

126

127

128

121

121

124

126

126

118

Paris La Pitié Salpetrière
 - service d’Hématologie Clinique

51

74

62

67

67

50

73

61

66

Poitiers Hôpital Jean Bernard

23

32

34

28

27

22

32

32

28

Rennes CHU

58

60

62

65

34

58

60

61

65

Rouen Centre Henri Becquerel

26

27

31

25

25

25

27

31

25

Rouen Hôpital Charles Nicolle

13

7

8

7

7

11

7

8

7

Saint-Étienne Institut de Cancérologie
de la Loire

26

34

63

28

28

25

34

40

28

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
 - service de Pédiatrie et service
d'Onco-hématologie

58

62

65

67

67

55

62

65

67

Toulouse Hôpital Purpan
  - service d'Hématologie

42

48

55

68

65

41

48

55

66

Tours Hôpital Bretonneau

16

16

13

16

0

16

16

13

12

Villejuif Institut Gustave Roussy
- service d'Hématologie Adulte

63

57

62

80

80

62

57

61

79

Total

1721

1872

1966

1964

1799

1686

1846

1908

1936

* Nombre d'allogreffes saisies supérieur au nombre déclaré

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G9. Activité d'allogreffe de CSH par type de donneur, d’origine du greffon et par équipe en 2015*

 

Moelle osseuse

Sang périphérique

Sang placentaire

Total

 

apparentée

non
apparentée

apparentée

non
apparentée

apparentée

non
apparentée

Amiens Hôpital Sud

5

1

13

30

0

0

49

Angers CHU :
- service des Maladies du sang

10

7

10

19

0

1

47

Besançon Hôpital Jean Minjoz

5

4

20

17

0

1

47

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

2

4

0

1

1

14

22

Bordeaux Pessac
Hôpital Haut Lévêque

8

3

30

36

0

9

86

Brest Hôpital Augustin Morvan

2

3

9

11

0

0

25

Caen CHU
- service d'Hématologie

6

2

10

24

0

0

42

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

2

0

8

7

0

1

18

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

2

2

13

14

1

1

33

Créteil Hôpital Henri Mondor

6

2

7

19

0

3

37

Grenoble CHU

1

5

13

23

0

3

45

Lille CHU Claude Huriez

33

21

10

31

0

0

95

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

7

5

1

0

0

1

14

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

2

2

15

12

0

1

32

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud

17

10

17

29

0

11

84

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

5

18

0

2

0

3

28

Marseille Hôpital de la Timone :
  - service d’Hématologie Pédiatrique

12

5

1

0

1

8

27

Marseille Institut Paoli Calmettes

6

2

80

36

0

3

127

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

12

8

23

44

0

9

96

Nancy Hôpital d'Enfants

5

8

8

21

1

1

44

Nantes Hôtel Dieu

5

4

49

42

0

11

111

Nice Hôpital de l'Archet 1

16

16

4

16

0

1

53

Paris Hôpital Necker :
- unité d'Hémato-Immunologie pédiatrique

38

10

3

1

0

0

52

 - service d'Hématologie Adultes

2

2

16

28

0

0

48

Paris Hôpital Robert Debré

24

15

1

2

3

13

58

Paris Hôpital Saint-Antoine

3

1

33

33

0

2

72

Paris Hôpital Saint-Louis :
   - service d'Hématologie et de greffe
de moelle

20

3

35

61

0

2

121

Paris La Pitié Salpetrière :
- service d’Hématologie Clinique

18

2

30

17

0

0

67

Poitiers Hôpital Jean Bernard

6

1

3

16

0

2

28

Rennes CHU

15

8

18

19

0

5

65

Rouen Centre Henri Becquerel

3

0

9

13

0

0

25

Rouen Hôpital Charles Nicolle

3

3

0

0

0

1

7

Saint-Étienne Institut de Cancérologie
de la Loire

3

3

5

15

0

2

28

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
- service de Pédiatrie et service
d'Onco-Hématologie

7

7

18

29

0

6

67

Toulouse Hôpital Purpan :
 - service d'Hématologie

10

8

24

22

2

2

68

Tours Hôpital Bretonneau

3

0

13

0

0

0

16

Villejuif Institut Gustave Roussy :
 - service d'Hématologie Adulte

2

1

37

40

0

0

80

Total

326

196

586

730

9

117

1964

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »

     

Tableau CSH G10. Evolution de l’activité d’allogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)

 

Nombre d'allogreffes

Nombre de patients

 

2011

2012

2013

2014

2015

2011

2012

2013

2014

2015

SIOS Nord-Ouest

188

203

214

244

232

187

200

214

244

232

SIOS Ouest

264

237

257

253

292

263

234

257

245

288

SIOS Sud -Ouest

182

173

178

193

208

181

167

176

191

204

SIOS Est

151

160

146

164

158

146

154

144

162

158

SIOS Sud-Est

246

216

235

272

218

240

211

231

247

217

SIOS Sud-Méditerranée

261

263

301

291

303

255

259

298

288

295

SROS Ile de France

480

469

541

549

553

464

461

526

531

542

France

1772

1721

1872

1966

1964

1736

1686

1846

1908

1936

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G13. Répartition des indications en 2015 des allogreffes apparentées (n=810 patients)*

Figure CSH G13. Répartition des indications en 2015 des allogreffes apparentées (n=810 patients)*

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G14. Répartition des indications en 2015 des allogreffes non apparentées (n=964 patients) *

Figure CSH G14. Répartition des indications en 2015 des allogreffes non apparentées (n=964  patients) *

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G15. Evolution de la répartition des indications d’allogreffe*

Figure CSH G15. Evolution de la répartition des indications  d’allogreffe*

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Tableau CSH G11. Injections de lymphocytes du donneur (DLI) en 2015

Nombre de patients ayant eu
une ou plusieurs DLI
en situation apparentée

Nombre de patients ayant eu
une ou plusieurs DLI
en situation non apparentée

Total

De façon programmée

De façon non programmée (rechute, chimérisme mixte)

De façon programmée

De façon non programmée (rechute, chimérisme mixte)

44

139

23

117

323

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Activité de greffe allogénique pédiatrique

La part de l’activité d’allogreffe pédiatrique (âge inférieur à 18 ans) est en diminution depuis 2011 et représente 13,8% des allogreffes en 2015 (Figure CSH G16). Cette activité a été évaluée sur les 1 799 allogreffes saisies dans ProMISe. 248 allogreffes de CSH ont été rapportées pour 240 patients de moins de 18 ans dans 18 centres.

La part des maladies malignes dans les indications d’allogreffe chez les receveurs de moins de 18 ans (Figure CSH G17) représente 64,6% en 2015. La proportion de maladies malignes est plus importante pour la classe d’âge la plus élevée. L’incidence de la prise en charge croissante des syndromes drépanocytaires majeurs, en France dans des réseaux organisés, n’a pas donné lieu à un surcroît d’indications d’allogreffes pédiatriques.

La proportion de greffons issus de la moelle osseuse est, chez les receveurs mineurs, toujours majoritaire (62,5%) et plus élevée que dans la population générale (26,6%) en raison d’indications et de conditionnements différents de ceux des patients adultes (Tableau CSH G12). La part des greffes de sang placentaire (29,8 %) reste plus élevée que dans la population générale (6,4%).

Figure CSH G16. Part de l’activité pédiatrique d’allogreffe de CSH depuis 2006

Figure CSH G16. Part de l’activité pédiatrique d’allogreffe  de CSH depuis 2006

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

     

Figure CSH G17. Proportion de maladies malignes en fonction de l’âge chez les 240 patients de moins de 18 ans ayant reçu une allogreffe en 2015

Figure CSH G17. Proportion de maladies malignes en fonction  de l’âge chez les 240 patients de moins de 18 ans ayant reçu une allogreffe en  2015

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

     

Tableau CSH G12. Nombre d’allogreffes apparentées et non apparentées selon l’origine des cellules et le diagnostic chez les patients de moins de 18 ans, en 2015

 

Moelle osseuse

Sang périphérique

Sang placentaire

Total

 

Apparenté

Non apparenté

Apparenté

Non apparenté

Apparenté

Non apparenté

Maladies malignes

38

55

6

10

3

44

156

Maladies non malignes

38

24

3

0

6

21

92

Total

76

79

9

10

9

65

248

Source : Base ProMISe (extraction du 1er juin 2016)

     

Conclusion

Le nombre de greffes de CSH autologues et allogéniques en 2015 est resté stable après dix années de progression continue.

Chez l’adulte, parmi les indications d'allogreffe, on constate une augmentation des myélodysplasies et une diminution des leucémies aiguës lymphoblastiques.

Concernant les sources de cellules utilisées, le sang placentaire continue de diminuer alors que les greffes intra-familiales haplo-identiques augmentent.

Etude de la survie des patients après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Guide d’interprétation

La cohorte de base choisie pour cette étude est celle des quinze dernières années : 2001-2015. Néanmoins, pour l’étude de certaines pathologies spécifiques (aplasies), des cohortes plus larges ont été utilisées, incluant des années antérieures à 2001, pour avoir des effectifs suffisants.

Pour chaque courbe de survie, la largeur de la figure (échelle de l’axe des abscisses) représente le recul maximum théorique que l’on peut avoir pour un patient, compte tenu de la cohorte choisie.

La courbe de survie s’arrête soit au temps correspondant au dernier évènement (patient décédé) de la cohorte, soit lorsqu’il n’y a plus assez de sujets encore à risque (patients non décédés) pour pouvoir calculer un taux de survie. Par exemple, si le dernier évènement de la cohorte survient juste avant 5 ans, la courbe s’arrêtera avant 5 ans. Mais la survie à 5 ans peut quand même être calculée s’il y a encore à cette date assez de sujets à risque (elle figure dans le tableau sous la courbe de survie). En revanche, lorsque le taux de survie à 5 ans est « NO » (Non Observable) dans le tableau en dessous de la courbe, cela signifie qu’il ne reste pas assez de sujets encore à risque à 5 ans pour calculer un taux de survie.

Par ailleurs, le nombre de sujets encore à risque nécessaire pour estimer un taux de survie a été calculé, selon les recommandations de Pocock (The Lancet, vol. 359, 2002), comme un pourcentage du nombre de sujets inclus dans la cohorte. Pour un même graphique, ce pourcentage est identique pour toutes les strates sur lesquelles on estime une courbe de survie. Nous avons choisi, dans ce rapport, un pourcentage de 15% pour tous les graphiques.

Etude globale selon la période de greffe

L’évolution des modalités de greffe a entrainé une amélioration de la survie, et toutes les cohortes ci-dessous montrent une survie supérieure à celle de 1995-2000 (non représentée). Un effet période est également observé à partir de 2001, que ce soit dans la population générale des malades allogreffés (Figure CSH G18), ou chez les patients greffés pour leucémie aiguë (Figure CSH G19) ou pour aplasie (Figure CSH G20). En effet, on  constate une différence significative entre la survie des patients greffés de 2001 à 2007 et celle des patients greffés de 2008 à 2015.

Figure CSH G18. Survie des patients après allogreffe de CSH selon la période (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G18. Survie des patients après allogreffe de CSH selon    la période (cohorte 2001-2015)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2001-2007

7041

66,7%
[65,6% - 67,8%]

57,9%
[56,8% - 59,1%]

49,2%
[48,0% - 50,4%]

54,7
[47,3 - 62,2]

nombre de sujets à risque*

 

4575

3876

2755

 

2008-2015

12770

70,1%
[69,3% - 71,0%]

60,5%
[59,6% - 61,5%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

6792

4326

1017

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G19. Survie des patients après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde ou leucémie aiguë lymphoïde, selon la période (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G19. Survie des patients après allogreffe pour leucémie  aiguë myéloïde ou leucémie aiguë lymphoïde, selon la période (cohorte 2001-2015)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2001-2007

3315

65,2%
[63,6% - 66,8%]

55,9%
[54,2% - 57,6%]

47,9%
[46,2% - 49,7%]

46,0
[36,5 - 58,3]

nombre de sujets à risque*

 

2128

1786

1304

 

2008-2015

5911

69,9%
[68,6% - 71,1%]

59,3%
[57,8% - 60,7%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

3124

1936

493

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G20. Survie des patients après allogreffe pour aplasie, selon la période (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G20. Survie des patients après allogreffe pour aplasie, selon la période (cohorte 2001-2015)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2001-2007

324

77,1%
[72,1% - 81,3%]

72,9%
[67,7% - 77,4%]

69,1%
[63,7% - 73,9%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

242

223

176

 

2008-2015

551

83,3%
[79,6% - 86,4%]

81,0%
[77,1% - 84,4%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

330

234

61

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des adultes greffés pour leucémies aiguës myéloïdes et lymphoïdes à partir de 2001, uniquement en première rémission complète

Dans les figures suivantes, le degré de disparité HLA des donneurs non apparentés n’a pas été pris en compte. De ce fait, la courbe de survie des adultes greffés pour leucémie aiguë myéloïde avec un donneur non apparenté, et ses différences avec celle des adultes ayant reçu une greffe apparentée, sont à interpréter avec prudence, une partie des différences observées (Figure CSH G21) pouvant être expliquée par la disparité HLA au sein des patients greffés en non apparenté (9/10 versus 10/10).
L’interprétation des données doit tenir compte de l’évolution des indications retenues pour l’allogreffe de CSH : depuis les cinq dernières années, la greffe de CSH allogénique est proposée à des patients de plus en plus âgés et/ou dont les facteurs pronostiques sont de plus en plus défavorables.
Les greffes de sang placentaire sont associées à une survie moindre, pour la leucémie aiguë myéloïde de l’adulte (Figure CSH G21).

En revanche, la survie des patients adultes atteints de leucémie aiguë lymphoïde n’est pas significativement différente en fonction du type de greffon (Figure CSH G22).

L’impact des greffes haplo-identiques est trop récent pour être étudié.

Figure CSH G21. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en première rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G21. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie  aiguë myéloïde en première rémission complète, selon le type de donneur  (cohorte 2001-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

1797

76,0%
[73,8% - 78,0%]

66,2%
[63,8% - 68,5%]

56,1%
[53,4% - 58,7%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

1167

858

466

 

Non apparenté hors sang placentaire

1406

71,7%
[69,1% - 74,2%]

61,1%
[58,1% - 63,9%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

766

501

184

 

Non apparenté sang placentaire

247

61,3%
[54,7% - 67,2%]

47,3%
[40,6% - 53,8%]

NO

21,6
[13,9 - 55,3]

nombre de sujets à risque*

 

135

79

32

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G22. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en première rémission complète, selon le type de donneur  (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G22. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie  aiguë lymphoïde en première rémission complète, selon le type de donneur  (cohorte 2001-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

672

77,1%
[73,6% - 80,2%]

66,5%
[62,6% - 70,1%]

55,2%
[50,8% - 59,4%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

463

341

175

 

Non apparenté hors sang placentaire

589

75,4%
[71,5% - 78,8%]

63,1%
[58,7% - 67,2%]

56,0%
[51,2% - 60,6%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

373

252

113

 

Non apparenté sang placentaire

92

77,0%
[66,6% - 84,5%]

67,9%
[56,6% - 76,8%]

54,6%
[41,8% - 65,8%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

62

44

16

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des enfants après allogreffe de CSH

Les différences significatives de survie des enfants greffés avec des CSH issues de donneurs intrafamiliaux ou non apparentés et d’USP non apparentées sont à interpréter avec prudence, du fait de l’hétérogénéité des facteurs pronostiques avant greffe qui ne sont pas pris en compte dans ces figures (Figure CSH G23, Figure CSH G24).

Par ailleurs, les effectifs sont trop faibles pour distinguer les différents types de rémission complète avant greffe. Il faut noter que parmi les 155 enfants ayant reçu des CSH issues du sang placentaire non apparenté pour leucémie aiguë myéloïde, seuls 79 enfants étaient en première rémission complète avant greffe.

Figure CSH G23. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G23. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie  aiguë myéloïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte  2001-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

260

86,4%
[81,3% - 90,2%]

79,3%
[73,4% - 84,0%]

68,5%
[61,5% - 74,4%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

193

158

89

 

Non apparenté hors sang placentaire

199

74,2%
[67,1% - 79,9%]

65,9%
[58,2% - 72,6%]

59,9%
[51,5% - 67,2%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

120

90

45

 

Non apparenté sang placentaire

155

63,7%
[55,1% - 71,1%]

57,0%
[48,2% - 64,9%]

51,9%
[42,7% - 60,2%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

80

62

28

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G24. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G24. Survie des enfants après allogreffe pour    leucémie aiguë lymphoïde en rémission complète, selon le type de donneur    (cohorte 2001-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

329

84,3%
[79,7% - 87,9%]

77,3%
[72,0% - 81,7%]

70,8%
[65,0% - 75,9%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

241

200

122

 

Non apparenté hors sang placentaire

389

75,0%
[70,1% - 79,2%]

66,8%
[61,5% - 71,6%]

59,6%
[53,8% - 65,0%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

241

190

95

 

Non apparenté sang placentaire

268

69,0%
[62,8% - 74,4%]

59,3%
[52,7% - 65,3%]

51,1%
[44,0% - 57,7%]

68,4
[26,2 - .]

nombre de sujets à risque*

 

158

110

49

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie après allogreffe de CSH chez les patients atteints d’aplasie médullaire selon l’origine (acquise ou constitutionnelle)

Les figures suivantes (Figure CSH G25, Figure CSH G26) ont été réalisées à partir d’une cohorte large (1995-2015) et sans distinguer enfants et adultes, en raison du faible effectif des patients allogreffés pour aplasie.

Les greffes avec un greffon issu du sang placentaire n’ont pas été incluses, du fait d’un nombre de patients trop faible ne permettant pas de les distinguer.

L’absence de prise en compte des disparités HLA des donneurs non apparentés (9/10 versus 10/10) rend l’interprétation de ces courbes délicate.

Par ailleurs, la longueur de la période considérée doit être prise en compte, les techniques de greffe de CSH ayant considérablement évolué dans cet intervalle de temps.

Figure CSH G25. Survie des patients après allogreffe pour aplasie acquise, selon le type de donneur (cohorte 1995-2015)

Figure CSH G25. Survie des patients après allogreffe pour aplasie  acquise, selon le type de donneur (cohorte 1995-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté

527

87,1%
[83,8% - 89,8%]

85,0%
[81,5% - 87,9%]

81,8%
[77,8% - 85,1%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

383

332

209

 

Non apparenté

227

69,9%
[63,3% - 75,5%]

66,6%
[59,8% - 72,5%]

63,0%
[55,9% - 69,4%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

139

113

60

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G26. Survie des patients après allogreffe pour aplasie constitutionnelle, selon le type de donneur (cohorte 1995-2015)

Figure CSH G26. Survie des patients après allogreffe pour aplasie  constitutionnelle,  selon le type de donneur (cohorte 1995-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté

86

84,4%
[74,1% - 90,9%]

82,9%
[72,3% - 89,7%]

82,9%
[72,3% - 89,7%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

58

45

29

 

Non apparenté

110

68,2%
[58,3% - 76,3%]

63,8%
[53,5% - 72,3%]

61,1%
[50,7% - 70,0%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

66

50

27

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des patients allogreffés pour lymphome ou myélome

Lorsque le diagnostic est un lymphome ou un myélome (Figure CSH G27, Figure CSH G28), les patients ayant reçu une greffe avec un donneur apparenté ont une meilleure survie que les autres patients (donneur non apparenté ou sang placentaire non apparenté). On remarque également, pour la survie après lymphome, un effet période puisque la survie est meilleure pour les patients allogreffés entre 2008 et 2015 que pour les patients allogreffés entre 2001 et 2007. Pour la survie après myélome, cet effet période semble plus discutable.

Figure CSH G27. Survie des patients après allogreffe pour lymphome (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G27. Survie des patients après allogreffe pour lymphome  (cohorte 2001-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté 2001-2007

498

69,6%
[65,3% - 73,4%]

63,1%
[58,6% - 67,2%]

57,3%
[52,8% - 61,6%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

336

297

212

 

Non apparenté 2001-2007

234

61,4%
[54,8% - 67,3%]

52,1%
[45,5% - 58,3%]

45,7%
[39,1% - 52,1%]

28,3
[15,3 - 74,8]

nombre de sujets à risque*

 

140

117

72

 

Apparenté 2008-2015

514

74,5%
[70,2% - 78,2%]

68,0%
[63,4% - 72,2%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

298

211

59

 

Non apparenté 2008-2015

605

68,7%
[64,6% - 72,3%]

62,2%
[57,8% - 66,2%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

335

224

47

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G28. Survie des patients après allogreffe pour myélome (cohorte 2001-2015)

Figure CSH G28. Survie des patients après allogreffe pour myélome  (cohorte 2001-2015)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté 2001-2007

344

73,5%
[68,5% - 77,9%]

63,2%
[57,8% - 68,1%]

46,7%
[41,2% - 52,1%]

49,7
[34,9 - 66,6]

nombre de sujets à risque*

 

243

206

131

 

Non apparenté 2001-2007

136

61,0%
[52,3% - 68,6%]

47,1%
[38,5% - 55,2%]

28,6%
[21,2% - 36,5%]

22,6
[13,2 - 31,9]

nombre de sujets à risque*

 

83

64

34

 

Apparenté 2008-2015

361

77,7%
[72,9% - 81,8%]

66,5%
[60,9% - 71,5%]

NO

46,1
[33,0 - 68,3]

nombre de sujets à risque*

 

233

162

39

 

Non apparenté 2008-2015

413

64,9%
[59,9% - 69,5%]

51,4%
[45,9% - 56,5%]

NO

26,1
[21,8 - 34,1]

nombre de sujets à risque*

 

227

144

28

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu