Plus d’1 français sur 2 sensibilisé suite à la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe
Alors que plus de 10 000 personnes ont besoin d’une greffe chaque année, l’année 2001 a vu seulement 3 325 greffes se réaliser. 239 personnes sont décédées faute de greffons.
Le don d’organes est un sujet peu abordé par le grand public, rares sont ceux qui se sont posés la question de savoir s’ils souhaitaient être donneur et plus rares encore sont ceux qui prennent position.
La campagne menée tout au long de l’année par l’Établissement français des Greffes (EfG) sur la thématique « Le don d’organes, il faut d’abord en parler » vise à amener les français à parler du don d’organes en famille ; développer l’intérêt et la connaissance des personnels des centres hospitaliers sur l’activité de prélèvement.
53 % des français sensibilisés en juin 2002 sur la journée nationale de réflexion sur le don et la greffe.
Une très bonne mémorisation de la campagne en 2002 avec plus d’1 français sur 2 qui se souvient avoir vu ou entendu parler de la journée nationale sur le don d’organes.
Le taux de mémorisation de la campagne est ainsi significativement supérieur à celui obtenu en 2001 (53% vs 49% en 2001).
Ce taux de mémorisation a pour origine les spots TV (28%), la presse écrite (17%), la presse TV (17%) et la radio (7%). Grâce à une forte retransmission médiatique, plus de 43.5 millions de personnes ont été touchées.
34% des français se sont renseignés sur le don d’organes
Suite à la campagne 2002, 53% des français ont entendu parler de la journée. Parmi ceux là 34% ont été amenés à se renseigner ou à discuter du don d’organes entre amis, au travail ou pour 24% en famille (soit une personne sur quatre). 13% de ceux n’ayant pas souvenir de la campagne ont pris part à une discussion dans les jours qui ont suivi.
31% des français déclarent avoir pris position par rapport au don d’organes
Cette prise de position est un peu plus marquée chez les femmes, de catégories socioprofessionnelles élevées et les personnes se souvenant de la campagne.
24 % disent avoir informé leur famille de cette prise de position : élément essentiel pour ne pas laisser peser sur la famille une décision importante en cas de décès.
Au final, des résultats d’étude très encourageants, avec des réactions post campagne non négligeables. Une adhésion massive à cette cause avec des prises de positions fermes grâce à l’information et à la discussion.
Qui a participé à la campagne ?
25 hôpitaux de France et d’outre mer, dans les villes d’Ajaccio, Albi, Angoulême, Annecy, Avignon, Belfort, Bourges, Chalon sur Saône, Cherbourg, Dreux, Evry, La Roche-sur-Yon, Laon, le Havre, Lens, Limoges, Montbéliard, Mulhouse, Pau, Quimper, Troyes, Verdun, Vichy, Saint Pierre et Saint Denis de la Réunion
Grâce à l’engagement des directeurs des centres hospitaliers, plus de 60 000 personnes du monde hospitalier ont reçu une information sur l’activité de prélèvement et l’enjeu de la greffe en terme de santé publique. Les médecins et infirmières en charge du prélèvement dans les hôpitaux ont soutenu cette démarche en étant de véritables relais d’information et de sensibilisation.
Les multiples associations locales ont également permis d’inscrire cette démarche dans un contexte rassurant de proximité, et d’inscrire le débat dans un espace familier et quotidien.
Enfin, les associations en faveur de la greffe, les personnes greffées et les familles de donneurs, ont apporté une contribution très positive, en ramenant le débat à sa dimension humaine et solidaire.
Les grandes étapes de la campagne
Un lâcher de ballons le 22 juin, dans les 25 villes participant à l’opération, qui a permis un dialogue entre tous en dehors du contexte hospitalier. Sur le thème « En parler, c’est agir. Faites don d’un message », l’opération a été largement retransmise et 60 000 ballons argentés se sont envolés, chargés de messages de soutien, de remerciement et d’espoir.
Quatre spots télévisés réalisés par Élie Chouraqui mettant en scène des témoignages divers de greffés, de famille de donneurs.
Le Ministère chargé de l’Éducation Nationale, le Ministère chargé de la Santé, ont organisé le 2 mai 2002, avec l’appui de l’Établissement français des Greffes, un concours national de philosophie, ayant pour sujet : " Le don d’organes peut-il relever d’une obligation ?"
Enfin, à l’automne, la plantation d’un arbre ou la remise d’une œuvre réalisée par un artiste local aux différents hôpitaux ayant participé à la campagne, ont permis de manifester de manière symbolique et durable, la reconnaissance aux donneurs et à leurs familles.
Contacter le service de presse :
Bénédicte Vincent
Par téléphone : 01 55 93 69 34
- Par email : presse@biomedecine.fr
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