Le rapport médical et scientifique
de l'Agence de la biomédecine

2016

Le rapport médical et scientifique du prélèvement
et de la greffe en France

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En 2016, 77 centres français ont réalisé des greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Cette activité est divisée en deux catégories : greffes allogéniques et greffes autologues. Parmi ces 77 centres, 40 n’ont réalisé que des autogreffes, 1 n’a réalisé que des allogreffes et 36 ont eu une activité mixte.

En 2016, 4 978 patients ont reçu un ou plusieurs greffons de CSH autologues ou allogéniques, soient 3 043 patients pour 3 151 greffes autologues et 1 935 patients pour 1 958 greffes allogéniques. Ces résultats sont établis sur la base de la déclaration des centres de greffe à l’Agence de la biomédecine. L’analyse de l’activité 2016 (Tableau CSH G1) montre une stabilité du nombre de greffes autologues et allogéniques par rapport à 2015.

Tableau CSH G1. Evolution du nombre de greffes de CSH

 

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Nombre de greffes autologues

2860

2951

2675

3047

3003

2766

3034

3118

3125

3151

Nombre de greffes allogéniques

1379

1472

1539

1656

1772

1721

1872

1966

1964

1958

    dont greffes non apparentées

765

841

902

937

1023

1011

1090

1110

1043

1060

Nombre total de greffes

4239

4423

4214

4703

4775

4487

4906

5084

5089

5109

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Matériel et méthodes

Données

Mode de recueil

Depuis 1995, l’Etablissement français des Greffes, puis l’Agence de la biomédecine, recueille chaque année :

  • des informations quantitatives relatives aux greffes : le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés, par centre et par type de greffe (ces chiffres sont reportés dans les Tableaux CSH G2, CSH G8, CSH G9)
  • des informations qualitatives concernant chaque nouvelle greffe réalisée pendant l’année en cours (diagnostic, état de la maladie à la greffe, …).

Par ailleurs, le suivi des patients greffés les années précédentes est actualisé.

Le nombre total de greffes réalisées et le nombre total de patients greffés sont obtenus d’une part par les fiches papier d’activité recueillies auprès de chaque centre, et d’autre part par extraction de la base ProMISe (base de données de l’EBMT, gérée à Londres). Lors du contrôle qualité effectué par l’Agence de la biomédecine, ces deux sources de données sont comparées et en cas de discordance, des demandes de correction sont envoyées aux centres de greffe. Par ailleurs le nombre de greffes allogéniques non apparentées (Tableau CSH G7, Tableau CSH G9, figure CSH G6) est comparé pour chaque centre au nombre de prélèvements de greffons de CSH réalisés pour des patients français et recensés par le Registre France Greffe de Moelle (Tableau RFGM 8). Les discordances qui persistent après contrôle auprès des centres sont dues essentiellement au fait que certains greffons ne sont pas infusés (état du patient), ou que certains greffons prélevés en fin d’année sont infusés au début de l’année suivante, ou encore au fait que des fractions de greffons prélevés les années antérieures ont été congelées puis infusées plus tardivement aux patients.

Population étudiée - Exhaustivité

La base de données constituée par l’extraction au 10 juin 2017 des données saisies dans ProMISe par les 77 centres de greffe de CSH, comprend pour les greffes 2016 :

  • 1 763 allogreffes réalisées pour 1 737 patients ; l’exhaustivité des données est de 90,0% par rapport aux chiffres d’activité communiqués par les centres et repris dans les tableaux CSH G1, CSH G8 et CSH G9 ;
  • 2 283 autogreffes réalisées sur 2 194 patients ; l’exhaustivité est de 72,5% par rapport aux chiffres d’activité communiqués par les centres et repris dans les tableaux CSH G1 et CSH G2.

Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, la base de données contient 25 757 patients ayant reçu une allogreffe entre 1995 et 2016. Cette cohorte continue à être considérée dans son ensemble pour améliorer l’interprétation du suivi de certaines pathologies dont l’effectif est faible (aplasies). Cependant, pour l’étude d’autres pathologies dont l’effectif est suffisant, cette base de données a été réduite à une cohorte plus récente (2002-2016).

Parmi ces patients, ont été exclus ceux dont l’une des variables de suivi (état aux dernières nouvelles ou date de dernières nouvelles) était manquante, soient 215 patients (0,8%). La base finale contenait donc 25 542 patients, dont 13 520 (52,9%) allogreffés à partir d’un donneur apparenté, 11 949 (46,8%) allogreffés à partir d’un donneur non apparenté et 73 (0,3%) pour lesquels le type de donneur était manquant.

Le suivi des patients dans ProMISe est saisi grâce à l’état du patient à la date de dernières nouvelles. Le critère étudié est le délai entre la date de greffe et la date de dernières nouvelles. La plupart des centres de greffe suit les patients allogreffés annuellement pendant au moins 5 ans après la greffe. Au-delà de 5 ans, les patients sont parfois suivis uniquement en ville et leur suivi après 5 ans peut donc n’être pas saisi dans ProMISe.

Pour connaître la qualité du suivi des patients dans ProMISe, nous avons choisi de calculer trois indicateurs : le pourcentage de suivis manquants à 1 an, 3 ans et 5 ans. Le pourcentage de suivis manquants à 1 an se calcule sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2015 (pour lesquels on dispose d’un recul d’au moins 1 an après la greffe). Parmi ces patients, certains ont une date de dernières nouvelles au-delà de 1 an post-greffe, d’autres sont indiqués morts avant 1 an, et d’autres sont indiqués vivants avant 1 an. Ce sont ces derniers qui sont considérés comme ayant un suivi manquant à 1 an. On procède de même pour calculer le pourcentage de suivis manquants à 3 ans (sur la cohorte des patients pour lesquels on a au moins trois ans de recul : patients allogreffés entre 1995 et 2013) et le pourcentage de suivis manquants à 5 ans (sur la cohorte des patients allogreffés entre 1995 et 2011).

Dans la base extraite de ProMISe en juin 2017, le pourcentage de suivis manquants à 1 an est de 7,6%. Les suivis manquants à 1 an concernent, à 86%, des greffes réalisées de 2012 à 2015. Le pourcentage de suivis manquants à 3 ans est de 13%. Les suivis manquants à 3 ans concernent, à 74%, des greffes réalisées de 2010 à 2013. Le pourcentage de suivis manquants à 5 ans est de 15,5%. Les suivis manquants à 5 ans concernent, à 57%, des greffes réalisées de 2009 à 2011. Ceci témoigne du retard de saisie des suivis dans la base ProMISe, compte tenu du fait que les pourcentages de suivis manquants à 1 an et à 3 ans restent similaires au cours du temps.

Méthodes statistiques

Les résultats présentés sur les greffes de l’année 2016 ont été obtenus à l’aide des procédures de statistique descriptive du logiciel SAS (version 9.3).

Pour l’étude de la survie des patients après allogreffe de CSH, le critère étudié est la durée de survie du patient après la greffe quel que soit le nombre de greffes reçues. Pour un patient ayant reçu plusieurs greffes, il est défini comme le délai entre la date de la première greffe, et la date des dernières nouvelles de la dernière greffe. On regarde également l’état du patient à la date de dernières nouvelles (vivant / décédé). La date de point a été fixée au 30 juin 2017. Si la date de dernières nouvelles dépasse la date de point, le patient sera considéré vivant à la date de point. Les courbes de survie ont été réalisées par la méthode actuarielle et les estimations de la probabilité de survie à différents délais ont été calculées par la méthode de Kaplan-Meier. Pour chaque courbe est également indiquée la médiane de survie, c’est-à-dire le temps au bout duquel 50% des patients sont encore en vie.

Ces résultats sont à interpréter avec prudence. Ils ne donnent qu’une idée globale de la survie des patients après allogreffe de CSH. En effet, la plupart des courbes représentées ne prennent en compte qu’un seul facteur : l’indication de la greffe. Pour apprécier plus précisément l’efficacité de la greffe, il est indispensable de tenir compte de l’ensemble des facteurs pronostiques potentiels.

Activité d’autogreffe globale

En 2016, tous les centres répertoriés par l’Agence de la biomédecine ont déclaré leur activité d’autogreffe : 3 151 greffes autologues ont été réalisées pour 3 043 patients qui ont reçu une ou plusieurs autogreffes. Les chiffres des 10 dernières années montrent une augmentation modérée de 16% de l’activité d’autogreffe (Figure CSH G1).

Les greffes autologues ont été réalisées par 76 équipes répertoriées, parmi lesquelles 26 ont réalisé chacune 50 autogreffes ou plus et 13 moins de 10 autogreffes. La pertinence du maintien de l’activité dans les centres effectuant un faible nombre annuel d’autogreffes est à discuter. Dans 99,9% des cas, le greffon est constitué de cellules souches hématopoïétiques issues du sang périphérique.

Le tableau CSH G2 rapporte l’activité d’autogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées, soit 37% de la totalité des centres.

L’exhaustivité très imparfaite du recueil de cette activité (27,5% de greffes non saisies) contraste avec la meilleure qualité des données concernant l’activité d’allogreffe (10% de greffes non saisies). Il est à noter que la plupart des centres d’autogreffe qui ont une activité d’allogreffe ont entamé une démarche qualité dans le cadre de l’accréditation européenne JACIE. Cette démarche, qui doit s’appliquer à toutes les greffes (allogreffes et autogreffes), pourra, lorsqu’elle sera déployée, participer à une traçabilité exhaustive de l’activité. Le manque d’exhaustivité des données recueillies peut être mis en regard de l’insuffisance de moyens dédiés au recueil des données.

L’âge moyen des patients recevant une greffe de CSH autologue est de 53 ans. L’âge médian de ces patients est de 58 ans et 19% d’entre eux ont plus de 65 ans (Figure CSH G2).

Indications thérapeutiques

 

En 2016, le nombre de patients ayant bénéficié d’une autogreffe est de 3 043. Parmi eux, 2 194 patients ont eu leurs données saisies dans la base européenne ProMISe (72%), ce qui permet de répartir les indications d’autogreffe comme suit : 2 066 patients ont été traités pour hémopathies essentiellement malignes (94,2%), 120 (soit 5,5%) pour une tumeur solide et 8 patients (0,3%) ont été traités pour une maladie auto-immune (Tableau CSH G4, Figure CSH G3, Figure CSH G4, Figure CSH G5). Néanmoins, les données de 849 patients n’ayant pas été saisies, cette répartition des indications est à interpréter avec réserve.

Les lymphomes et les myélomes représentent respectivement 41,9% et 53,3% des indications d’autogreffe pour hémopathie, et sont donc les indications majeures d’autogreffe (Figure CSH G4). Les autogreffes pour tumeur solide sont majoritairement réalisées dans le cadre de neuroblastomes, d’autres tumeurs du système nerveux ou de tumeurs germinales (Figure CSH G5). Les autres indications minoritaires sont multiples et controversées (Figure CSH G3, Figure CSH G4, Figure CSH G5).

Figure CSH G1. Evolution du nombre de patients ayant eu une autogreffe de CSH

Figure CSH G1. Evolution du nombre de patients ayant eu une autogreffe de CSH

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G2. Evolution de l'activité d'autogreffe de CSH par équipe

Nombre d'autogreffes

ProMISe

Nombre de patients

 

2013

2014

2015

2016

2016

2013

2014

2015

2016

Amiens Hôpital Sud

44

36

57

55

55

44

36

57

55

Angers CHU
- service des Maladies du sang

61

61

44

53

53

50

57

44

53

Argenteuil CH Victor Dupouy

28

18

20

21

1

28

18

20

21

Bayonne Centre Hospitalier

23

19

31

32

32

23

19

29

29

Besançon Hôpital Jean Minjoz

52

43

33

39

40

49

41

33

38

Bobigny Hôpital Avicenne

27

36

34

18

0

27

35

34

18

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

6

13

8

3

3

4

9

6

3

Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque

119

132

126

107

107

119

127

120

106

Boulogne/Mer Hôpital Duchenne

12

9

20

24

23

12

9

18

24

Brest Hôpital Augustin Morvan

37

41

44

49

49

32

40

40

49

Caen Centre Régional François Baclesse

12

28

 / *

 / *

 / *

12

27

 / *

 / *

Caen CHU
- servive d'Hématologie et service d'Onco-
Hématologie Pédiatrique

47

52

66

61

46

47

47

66

61

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

42

41

35

53

52

42

41

35

53

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

66

76

60

61

59

63

76

60

61

Colmar Hôpital Louis Pasteur

10

16

10

23

0

10

16

10

23

Corbeil Hôpital Gilles de Corbiel

13

13

24

25

4

12

13

24

25

Créteil Hôpital Henri Mondor
- service d'Hématologie Clinique

1

4

1

1

1

1

4

1

1

    - unité Hémopathies Lymphoïdes

28

28

50

41

41

28

28

50

41

Dijon Hôpital Le Bocage

109

105

105

99

99

109

94

105

92

Dunkerque Centre Hospitalier

15

11

20

9

9

15

11

20

9

Grenoble CHU

44

48

61

48

47

43

48

59

47

Lens Centre Hospitalier

13

24

12

8

0

13

24

12

8

Lille Centre Hospitalier Saint-Vincent

10

6

17

16

16

10

6

17

16

Lille Centre Oscar Lambret

18

8

11

20

0

13

8

10

15

Lille CHU Claude Huriez

40

30

43

50

50

40

30

43

50

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

0

1

1

2

1

0

1

1

2

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

33

35

30

44

44

33

35

30

42

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud

110

108

84

93

93

110

107

84

91

Lyon CRLC Léon Bérard

78

72

74

63

63

68

66

71

62

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

16

13

6

24

24

14

13

6

18

Marseille Hôpital de la Conception

14

20

29

42

38

14

20

29

42

Marseille Hôpital de la Timone
- service d’Hémato-oncologie Pédiatrique

5

14

11

11

11

5

11

8

9

Marseille Institut Paoli Calmettes

178

175

182

101

101

168

168

170

94

Meaux Centre Hospitalier

17

19

13

18

18

16

19

12

17

Metz Hôpital Notre Dame de Bon Secours

28

35

38

39

0

28

35

38

35

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

76

112

115

119

118

75

106

115

119

Mulhouse Hôpital Emile Muller

21

29

21

22

22

21

29

21

21

Nancy Hôpital d’Adultes

56

39

56

50

49

56

39

55

50

Nancy Hôpital d'Enfants

6

8

7

3

1

4

6

7

2

Nantes Hôtel Dieu

124

132

130

156

53

124

129

130

156

Nice Centre Antoine Lacassagne

60

66

58

58

16

60

62

58

58

Nice Hôpital de l'Archet 1

22

24

26

19

2

22

24

24

19

Orléans CHR

12

26

26

22

22

12

24

25

22

Paris Hôpital Cochin

68

59

57

68

0

65

57

57

68

Paris Hôpital d'Enfants Armand Trousseau

3

3

1

3

3

3

3

1

3

Paris Hôpital Necker
- service d'Hématologie Adulte

36

39

38

37

17

36

39

38

37

    - unité d'Hémato-Immunologie Pédiatrique

2

3

0

0

0

1

3

0

0

Paris Hôpital Robert Debré

0

0

0

1

0

0

0

0

1

Paris Hôpital Saint-Antoine

63

74

93

85

81

63

74

92

85

Paris Hôpital Saint-Louis
- service d'Hématologie et de greffe de
moelle

3

1

9

4

4

3

1

7

4

    - service d’Onco-Hématologie

29

36

33

42

39

29

36

33

42

    - service d'Hématologie Adulte

1

8

0

5

0

1

7

0

5

    - service d’Immuno-Hématologie 1

54

35

40

59

0

54

35

40

59

Paris Hôpital Tenon

35

35

33

39

10

17

20

16

19

Paris Institut Curie

50

52

43

64

0

46

48

36

55

Paris La Pitié Salpetrière
 - service d’Hématologie Clinique

54

65

53

46

46

53

64

53

45

Poitiers Hôpital Jean Bernard

48

54

48

76

73

48

54

48

71

Pontoise CH René Dubos

17

17

23

20

20

17

17

23

20

Reims Hôpital Robert Debré

53

39

51

35

0

53

39

51

35

Rennes CHU

119

121

107

98

6

113

117

103

95

Roubaix Hôpital Provo

14

15

15

10

10

14

15

15

10

Rouen Centre Henri Becquerel

64

66

77

65

65

63

64

75

64

Rouen Hôpital Charles Nicolle

4

7

9

14

14

4

5

6

10

Saint-Cloud Centre René Huguenin

39

36

34

37

0

39

36

34

37

Saint-Denis (Réunion) CHD Félix Guyon

11

7

14

9

0

11

7

14

9

Saint-Étienne
Institut de Cancérologie de la Loire

41

38

36

45

42

41

38

36

45

Saint-Pierre (Réunion) CH François Dunan

8

12

12

13

0

7

12

12

13

Saint Quentin Centre Hospitalier

8

9

12

10

10

8

9

12

10

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
 - service de Pédiatrie et service d'Onco-
Hématologie

73

80

75

68

67

71

79

74

66

Toulouse CHU
 - service de Médecine Infantile

11

6

8

12

12

8

5

8

7

Toulouse Oncopôle 
- service d'Hématologie adulte

119

103

113

120

118

118

103

108

120

Toulouse Institut Claudius Regaud

6

3

5

1

0

2

1

2

1

Tours Hôpital Bretonneau

62

80

70

70

45

61

80

65

70

Valenciennes Hôtel Dieu

14

13

13

13

0

14

13

13

13

Versailles Hôpital André Mignot

29

20

26

39

0

29

20

26

39

Villejuif Hôpital Paul Brousse

7

6

4

3

3

7

5

4

3

Villejuif Institut Gustave Roussy :
 - service d'Hématologie Adulte

97

102

98

101

101

90

102

96

101

    - service d'Oncologie Pédiatrique

59

48

36

37

34

42

36

24

24

Total

3034

3118

3125

3151

2283

2907

3002

3019

3043

*Centre ayant fusionné, début 2015, avec le CHU de Caen

En gris : Centre ayant saisi moins des trois quarts des greffes réalisées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G3. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)

Nombre d'autogreffes

Nombre de patients

 

2012

2013

2014

2015

2016

2012

2013

2014

2015

2016

SIOS Nord-Ouest

312

315

315

373

357

307

309

305

365

347

SIOS Ouest

400

463

515

469

524

389

440

501

455

516

SIOS Sud -Ouest

279

317

311

321

319

271

307

299

303

308

SIOS Est

384

408

394

396

378

347

401

378

394

362

SIOS Sud-Est

315

355

355

321

334

296

339

348

316

324

SIOS Sud-Méditerranée

333

355

411

421

350

321

344

391

404

341

SROS Ile de France

718

802

798

798

867

674

749

761

756

823

SROS Réunion

25

19

19

26

22

25

18

19

26

22

France

2766

3034

3118

3125

3151

2630

2907

3002

3019

3043

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G2. Evolution de l'âge moyen des patients ayant eu une autogreffe de CSH

Figure CSH G2. Evolution de l'âge moyen des patients ayant  eu une autogreffe de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Tableau CSH G4. Evolution de l’activité d’autogreffe de CSH, selon le type d’indication

 

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Nombre de greffes autologues

3105

3095

3176

3121

2949

2860

2951

2675

3041

2995

2766

3034

3118

3125

3151

Nombre de patients

2693

2695

2814

2777

2669

2627

2786

2528

2887

2833

2630

2907

3002

3019

3043

Proportion d'hémopathies (%)

86.6

86.7

87.8

88.3

88.5

88.8

89.4

90.2

90.4

89.2

91.1

90.8

90.8

93.6

94.2

Proportion de tumeurs solides (%)

13.0

13.0

12.0

11.5

11.4

10.9

10.3

9.5

9.3

10.6

8.6

8.9

8.7

6.1

5.5

Proportion de maladie auto-immune (%)

0.4

0.3

0.2

0.2

0.1

0.3

0.3

0.3

0.3

0.2

0.3

0.3

0.5

0.3

0.3

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Figure CSH G3. Evolution de la répartition des indications d’autogreffe de CSH

Figure CSH G3. Evolution de la répartition des indications d’autogreffe  de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Figure CSH G4. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2016 (hémopathies)*

Figure CSH G4. Répartition des diagnostics chez les  patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2016 (hémopathies)*

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Figure CSH G5. Répartition des diagnostics chez les patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2016 (tumeurs solides)*

Figure CSH G5. Répartition des diagnostics chez les  patients ayant eu une autogreffe de CSH en 2016 (tumeurs solides)*

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)
* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Activité d’autogreffe pédiatrique

En 2016, les autogreffes pédiatriques ont été réalisées dans 17 centres pédiatriques ou mixtes (d’après les données saisies dans la base ProMISe). Par ailleurs, les chiffres donnés ci-après sont à interpréter avec prudence car d’une part, 28% de l’ensemble des autogreffes 2016 n’ont pas été saisies dans ProMISe et d’autre part, il n’est pas possible de connaître le pourcentage de greffes pédiatriques non saisies dans ProMISe. Néanmoins, les autogreffes pédiatriques restent peu nombreuses (141 autogreffes pédiatriques en 2016, soit 6,2% de la totalité des autogreffes). Les variations interannuelles sont à rapprocher de la mise en place de différents protocoles (exemple : tumeurs cérébrales).

La moyenne d’âge des enfants autogreffés est stable (8 ans). Les Tableaux CSH G5 et CSH G6 donnent la répartition des 101 enfants autogreffés en 2016 selon l’âge et l’indication. Ne sont pas considérées comme des autogreffes les procédures utilisant des prélèvements cellulaires autologues génétiquement modifiés et réinjectés aux patients.

Tableau CSH G5. Répartition des 101 enfants autogreffés en 2016 selon l’âge *

Classe d'âge

Nombre d'enfants

0 - 5 ans

36

6 - 10 ans

37

11 - 15 ans

19

16 - 18 ans

9

Total

101

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Tableau CSH G6. Répartition des 101 enfants autogreffés en 2016 selon l’indication *

Type d'indication

Nombre d'enfants

Hémopathies malignes

11

Tumeurs solides

90

Total

101

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Activité d’allogreffe globale

En 2016, 1 958 greffes de CSH allogéniques (moelle osseuse, sang périphérique ou sang placentaire) ont été réalisées chez 1 935 patients. Il s’agissait de 898 greffes avec un donneur apparenté et de 1 060 greffes avec un donneur non apparenté (Tableau CSH G7).

L’activité d’allogreffe de CSH, en progression depuis plusieurs années, marque un plateau depuis 2014 (Figure CSH G6).

Les greffes non apparentées, majoritaires depuis 2007, représentent encore 54,1% des allogreffes réalisées en 2016 (Figure CSH G7). Les greffes apparentées ont augmenté de 41% depuis 2009 (Figure CSH G6), mais cette augmentation est due essentiellement au développement des greffes haplo-identiques (316 greffes en 2016, soit 35% des greffes apparentées).

Parmi les greffes non apparentées, la proportion de greffes réalisées à partir d’un donneur adulte volontaire est en progression depuis 2009, tandis que la proportion de greffes réalisées à partir de sang placentaire diminue (Figure CSH G12). 

Depuis dix ans, la source principale de greffons allogéniques reste le sang périphérique : 71,1% en 2016 contre 51,5% en 2007. Parallèlement, les greffons médullaires, qui dans un premier temps ont diminué au profit des greffons de CSH issues du sang périphérique, restent stables depuis 2013 (Figure CSH G10).

Après une période de forte croissance (ouverture de cette thérapeutique aux patients adultes), la proportion des greffes de sang placentaire dans l’activité globale diminue depuis 2009 : 5,2% des allogreffes totales en 2016 contre 16,1% en 2009 (Figure CSH G10).

Lorsqu’un patient a une indication de greffe allogénique et n’a pas de donneur phéno ou génoidentique, les équipes de greffe font appel, si possible, à une source de greffons alternatifs. Jusqu’à récemment, seul le sang placentaire était concerné. Depuis quelques années, les donneurs familiaux haplo-identiques représentent une autre alternative. En 2016, les centres qui réalisent des greffes allogéniques ont déclaré 97 greffes de sang placentaire non apparenté et 316 greffes haplo-identiques (Figure CSH G8).

L’âge moyen des patients allogreffés est en augmentation (Figure CSH G9). Il est de 46 ans en 2016, contre 41 ans en 2012. Si l’on exclut les patients de moins de 18 ans, l’âge moyen en 2016 est de 51 ans contre 48 ans en 2012.

Il est important de noter que 43,9% des patients allogreffés en 2016 ont plus de 55 ans, contre 33% en 2012 ; ceci peut s’expliquer par les progrès en matière de conditionnement qui permettent l’accès à la greffe de patients plus âgés.

Le Tableau CSH G8 rapporte l’activité d’allogreffe telle qu’elle a été déclarée par chaque centre. Dans la colonne centrale est notée l’activité extraite de la base de données ProMISe. En grisé sont indiqués les centres qui ont saisi dans ProMISe moins des trois quarts des greffes réalisées. L’activité d’allogreffe en 2016 se répartit dans 37 centres adultes, pédiatriques, ou mixtes. Le Tableau CSH G9 montre l’activité d’allogreffe de CSH par type de donneur, par source de cellules et par équipe en 2016. 23 équipes ont réalisé des allogreffes non apparentées de CSH issues du sang placentaire.

Les indications d’allogreffe sont globalement identiques, que le donneur soit apparenté ou non (Figure CSH G13, Figure CSH G14). Les hémopathies malignes représentent 92,2% des indications de greffe familiale et 94,0% des indications de greffe non apparentée. Les quatre principales indications (Figure CSH G15) restent la leucémie aiguë myéloblastique, la myélodysplasie, la leucémie aiguë lymphoblastique et les lymphomes non Hodgkiniens (respectivement 40,5%, 14,2%, 10,0% et 9,8% des allogreffes en 2016). Les myélodysplasies ont fortement progressé depuis 2005 (de 5,5% à 15,4%) pour diminuer de façon importante en 2016 (10%).

Enfin, un total de 308 patients a reçu, après une allogreffe en 2016, des injections de lymphocytes du même donneur (DLI), dans le cadre d’une rechute, d’une perte partielle de greffon ou de façon programmée (Tableau CSH G11). En 2016, le pourcentage de patients allogreffés ayant reçu une ou plusieurs DLI est de 15,9%. 57% de ces patients ont été greffés en situation apparentée et 43% en situation non apparentée.

Tableau CSH G7. Activité d’allogreffe de CSH, par type de donneur et d’origine du greffon, en 2016

 

Allogreffes apparentées

Allogreffes non apparentées

Total

Moelle osseuse

283

182

465

Sang périphérique

611

781

1392

Sang placentaire

4

97

101

Total

898

1060

1958

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G6. Evolution du nombre d’allogreffes de CSH selon le type de donneur

Figure CSH G6. Evolution du nombre d’allogreffes de CSH  selon le type de donneur

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G7. Evolution du pourcentage d’allogreffes de CSH effectuées à partir d’un greffon issu d’un donneur non apparenté par rapport au nombre total d’allogreffes réalisées

Figure CSH G7. Evolution du pourcentage d’allogreffes de  CSH effectuées à partir d’un greffon issu d’un donneur non apparenté par  rapport au nombre total d’allogreffes réalisées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G8. Répartition des allogreffes de CSH selon le type du donneur

Figure CSH G8. Répartition des allogreffes de CSH selon le  type du donneur

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G9. Evolution de l'âge moyen des patients ayant reçu une allogreffe de CSH

Figure CSH G9. Evolution de l'âge moyen des patients ayant  reçu une allogreffe de CSH

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Figure CSH G10. Evolution de la répartition des sources de greffon de CSH allogéniques

Figure CSH G10. Evolution de la répartition des sources de  greffon de CSH allogéniques

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G11. Evolution de la répartition des sources de greffon de CSH allogéniques apparentées

Figure CSH G11. Evolution de la répartition des sources de  greffon de CSH allogéniques apparentées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G12. Evolution de la répartition des sources de greffon de CSH allogéniques non apparentées

Figure CSH G12. Evolution de la répartition des sources de  greffon de CSH allogéniques non apparentées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G8. Evolution de l'activité d'allogreffe de CSH par équipe

 

Nombre d'allogreffes

ProMISe

Nombre de patients

 

2013

2014

2015

2016

2016

2013

2014

2015

2016

Amiens Hôpital Sud

27

42

49

49

49

27

42

49

49

Angers CHU
- service des Maladies du sang

31

33

47

49

49

31

33

47

49

Besançon Hôpital Jean Minjoz

44

52

47

47

47

42

50

47

47

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

22

24

22

27

27

21

24

21

27

Bordeaux Pessac Hôpital Haut Lévêque

84

83

86

84

84

84

82

85

82

Brest Hôpital Augustin Morvan

26

29

25

25

25

26

25

25

24

Caen CHU
- service d'Hématologie

39

38

42

43

39

39

38

42

43

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

29

29

18

28

28

29

29

18

28

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

53

48

33

43

42

51

48

33

43

Créteil Hôpital Henri Mondor
 - service d'Hématologie Clinique

33

36

37

40

40

33

35

36

40

Grenoble CHU

49

42

45

64

64

48

42

44

63

Lille CHU Claude Huriez

106

108

95

100

100

106

108

95

100

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

8

17

14

12

5

8

17

14

12

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

24

31

32

35

36

23

30

32

33

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud

73

86

84

60

58

72

84

84

58

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

26

33

28

35

35

26

33

28

35

Marseille Hôpital de la Timone
 - service d’Hématologie Pédiatrique

29

29

27

36

36

29

27

26

36

Marseille Institut Paoli Calmettes

136

107

127

152

153*

133

106

122

148

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

91

103

96

69

69

91

103

94

69

Nancy Hôpital d'Enfants

40

47

44

65

56

40

47

44

63

Nantes Hôtel Dieu

92

82

111

106

105

92

81

111

105

Nice Hôpital de l'Archet 1

45

52

53

35

35

45

52

53

35

Paris Hôpital Necker
- unité d'Hémato-Immunologie pédiatrique

41

47

52

46

1

38

42

52

46

    - service d'Hématologie Adultes

43

48

48

49

13

41

48

48

49

Paris Hôpital Robert Debré

64

62

58

54

2

58

62

55

54

Paris Hôpital Saint-Antoine

73

75

72

62

61

71

67

70

60

Paris Hôpital Saint-Louis
 - service d'Hématologie et de greffe de
moelle

127

128

121

130

130

126

126

118

129

Paris La Pitié Salpetrière
 - service d’Hématologie Clinique

74

62

67

67

67

73

61

66

65

Poitiers Hôpital Jean Bernard

32

34

28

30

31*

32

32

28

30

Rennes CHU

60

62

65

65

26

60

61

65

65

Rouen Centre Henri Becquerel

27

31

25

36

36

27

31

25

36

Rouen Hôpital Charles Nicolle

7

8

7

11

10

7

8

7

10

Saint-Étienne Institut de Cancérologie
de la Loire

34

63

28

27

28*

34

40

28

27

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
 - service de Pédiatrie et service
d'Onco-hématologie

62

65

67

50

50

62

65

67

50

Toulouse Oncopôle
  - service d'Hématologie adulte

48

55

68

55

55

48

55

66

55

Tours Hôpital Bretonneau

16

13

16

1

0

16

13

12

1

Villejuif Institut Gustave Roussy
- service d'Hématologie Adulte

57

62

80

71

71

57

61

79

69

Total

1872

1966

1964

1958

1763

1846

1908

1936

1935

*Nombre d’allogreffes saisies supérieur au nombre déclaré
En gris : Centre ayant saisi moins des trois quarts des greffes réalisées

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Tableau CSH G9. Activité d'allogreffe de CSH par type de donneur, par source de cellules et par équipe en 2016*

 

Moelle osseuse

Sang périphérique

Sang placentaire

Total

 

apparentée

non
apparentée

apparentée

non
apparentée

apparentée

non
apparentée

Amiens Hôpital Sud

10

2

15

22

0

0

49

Angers CHU :
- service des Maladies du sang

1

0

20

28

0

0

49

Besançon Hôpital Jean Minjoz

1

1

21

21

0

3

47

Bordeaux Groupe Hospitalier Pellegrin

5

6

2

4

2

8

27

Bordeaux Pessac
Hôpital Haut Lévêque

1

2

30

51

0

0

84

Brest Hôpital Augustin Morvan

2

3

8

11

0

1

25

Caen CHU
- service d'Hématologie

5

2

11

23

0

2

43

Clamart Hôpital d'Instruction des Armées

3

0

14

11

0

0

28

Clermont-Ferrand
Hôtel Dieu et Centre Jean Perrin

0

6

16

20

0

1

43

Créteil Hôpital Henri Mondor

3

3

11

23

0

0

40

Grenoble CHU

7

5

23

28

0

1

64

Lille CHU Claude Huriez

24

27

15

33

0

1

100

Lille Hôpital Jeanne de Flandre

7

4

0

1

0

0

12

Limoges Centre Hospitalier Dupuytren

1

1

16

17

0

0

35

Lyon Centre Hospitalier Lyon Sud

9

6

14

25

0

6

60

Lyon Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique

14

13

0

0

0

8

35

Marseille Hôpital de la Timone :
  - service d’Hématologie Pédiatrique

14

9

1

0

1

11

36

Marseille Institut Paoli Calmettes

8

4

99

41

0

0

152

Montpellier Hôpital Saint-Eloi et Hôpital Arnaud de Villeneuve

6

2

17

31

0

13

69

Nancy Hôpital d'Enfants

2

10

21

30

0

2

65

Nantes Hôtel Dieu

6

7

42

39

0

12

106

Nice Hôpital de l'Archet 1

9

3

8

14

0

1

35

Paris Hôpital Necker :
- unité d'Hémato-Immunologie pédiatrique

29

9

1

8

1

1

49

    - service d'Hématologie Adultes

6

2

16

22

0

0

46

Paris Hôpital Robert Debré

24

19

0

4

0

7

54

Paris Hôpital Saint-Antoine

2

2

32

21

0

5

62

Paris Hôpital Saint-Louis :
   - service d'Hématologie et de greffe
de moelle

18

3

31

74

0

4

130

Paris La Pitié Salpetrière :
- service d’Hématologie Clinique

18

2

23

24

0

0

67

Poitiers Hôpital Jean Bernard

6

1

5

14

0

4

30

Rennes CHU

12

10

14

27

0

2

65

Rouen Centre Henri Becquerel

5

5

7

19

0

0

36

Rouen Hôpital Charles Nicolle

5

5

0

0

0

1

11

Saint-Étienne Institut de Cancérologie
de la Loire

6

0

5

16

0

0

27

Strasbourg Hôpital de Hautepierre
- service de Pédiatrie et service
d'Onco-Hématologie

7

5

21

16

0

1

50

Toulouse Oncopôle
 - service d'Hématologie adulte

6

3

18

26

0

2

55

Tours Hôpital Bretonneau

1

0

0

0

0

0

1

Villejuif Institut Gustave Roussy :
 - service d'Hématologie Adulte

0

0

34

37

0

0

71

Total

283

182

611

781

4

97

1958

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

* voir paragraphe « matériel et méthodes – contrôle qualité »

     

Tableau CSH G10. Evolution de l’activité d’allogreffe de CSH au niveau des schémas interrégionaux d’organisation sanitaire (SIOS)

 

Nombre d'allogreffes

Nombre de patients

 

2012

2013

2014

2015

2016

2012

2013

2014

2015

2016

SIOS Nord-Ouest

203

214

244

232

251

200

214

244

232

250

SIOS Ouest

237

257

253

292

276

234

257

245

288

274

SIOS Sud -Ouest

173

178

193

208

201

167

176

191

204

197

SIOS Est

160

146

164

158

162

154

144

162

158

160

SIOS Sud-Est

216

235

272

218

229

211

231

247

217

226

SIOS Sud-Méditerranée

263

301

291

303

292

259

298

288

295

288

SROS Ile de France

469

541

549

553

547

461

526

531

542

540

France

1721

1872

1966

1964

1958

1686

1846

1908

1936

1935

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Figure CSH G13. Répartition des indications en 2016 des allogreffes apparentées (n=804 patients)*

Figure CSH G13. Répartition des indications en 2016 des allogreffes apparentées (n=804  patients)*

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Figure CSH G14. Répartition des indications en 2016 des allogreffes non apparentées (n=938 patients) *

Figure CSH G14. Répartition des indications en 2016 des allogreffes non apparentées (n=938  patients) *

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Figure CSH G15. Evolution de la répartition des indications d’allogreffe*

Figure CSH G15. Evolution de la répartition des indications  d’allogreffe*

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

* Parmi les patients dont les données sont saisies dans ProMISe

     

Tableau CSH G11. Injections de lymphocytes du donneur (DLI) en 2016

Nombre de patients ayant eu
une ou plusieurs DLI
en situation apparentée

Nombre de patients ayant eu
une ou plusieurs DLI
en situation non apparentée

Total

De façon programmée

De façon non programmée (rechute, perte partielle de greffon)

De façon programmée

De façon non programmée (rechute, perte partielle de greffon)

57

118

17

116

308

Source : déclarations d’activité des centres de greffe

     

Activité d’allogreffe pédiatrique

La part de l’activité d’allogreffe pédiatrique (âge inférieur à 18 ans) est en diminution depuis 10 ans : 11,6% des allogreffes en 2016 contre 21,1% en 2007 (Figure CSH G16). Cette activité a été évaluée sur les 1 763 allogreffes saisies dans ProMISe. 205 allogreffes de CSH ont été rapportées pour 203 patients de moins de 18 ans dans 18 centres.

La part des maladies malignes dans les indications d’allogreffe chez les receveurs de moins de 18 ans (Figure CSH G17) représente 64,2% en 2016. La proportion de maladies malignes est plus importante pour la classe d’âge la plus élevée. L’incidence de la prise en charge croissante des syndromes drépanocytaires majeurs, en France dans des réseaux organisés, n’a pas donné lieu à un surcroît significatif d’indications d’allogreffes pédiatriques.

La proportion de greffons issus de la moelle osseuse est, chez les receveurs mineurs, toujours majoritaire (65%) et plus élevée que dans la population générale (23,7%) en raison d’indications et de conditionnements différents de ceux des patients adultes. La part des greffes de sang placentaire (24,1 %) reste plus élevée que dans la population générale (5,2%) (Tableau CSH G12).

Figure CSH G16. Part de l’activité d’allogreffe de CSH pédiatrique depuis 2007

Figure CSH G16. Part de l’activité d’allogreffe de CSH pédiatrique  depuis 2007

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Figure CSH G17. Proportion de maladies malignes en fonction de l’âge chez les 203 patients de moins de 18 ans ayant reçu une allogreffe en 2016

Figure CSH G17. Proportion de maladies malignes en fonction  de l’âge chez les 203 patients de moins de 18 ans ayant reçu une allogreffe en  2016

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Tableau CSH G12. Nombre d’allogreffes apparentées et non apparentées selon l’origine des CSH et le type de maladie chez les patients de moins de 18 ans, en 2016

 

Moelle osseuse

Sang périphérique

Sang placentaire

Total

 

Apparenté

Non apparenté

Apparenté

Non apparenté

Apparenté

Non apparenté

Maladies malignes

30

47

6

14

1

32

130

Maladies non malignes

34

21

1

1

3

13

73

Total

64

68

7

15

4

45

203*

* deux greffes avec type de donneur non saisi

Source : Base ProMISe (extraction du 10 juin 2017)

     

Activité de thérapie génique en hématologie

Cette activité développée en France depuis plus de 10 ans, en choix alternatif de certaines indications d’allogreffe, reste peu importante (4 patients traités dans 2 centres en 2016).

Conclusion

Le nombre de greffes de CSH autologues et allogéniques reste stable, depuis 2014, après dix années de progression continue.

Chez l’adulte, parmi les indications d’allogreffe, on constate une diminution en pourcentage des myélodysplasies qui rejoignent les lymphomes non Hodgkiniens.

Parmi les greffes allogéniques, le pourcentage de greffes intrafamiliales reste relativement stable, bien que le nombre de greffes haplo-identiques augmente.

En ce qui concerne les sources de CSH utilisées pour les allogreffes, les CSH issues du sang placentaire continuent de diminuer. Les CSH issues du sang périphérique restent la source de cellules privilégiée.

Etude de la survie des patients après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques

Guide d’interprétation

La cohorte de base choisie pour cette étude est celle des quinze dernières années : 2002-2016. Néanmoins, pour l’étude de certaines pathologies spécifiques (aplasies), des cohortes plus larges ont été utilisées, incluant des années antérieures à 2002, pour avoir des effectifs suffisants.

Pour chaque courbe de survie, la largeur de la figure (échelle de l’axe des abscisses) représente le recul maximum théorique que l’on peut avoir pour un patient, compte tenu de la cohorte choisie.

La courbe de survie s’arrête soit au temps correspondant au dernier évènement (patient décédé) de la cohorte, soit lorsqu’il n’y a plus assez de sujets encore à risque (patients non décédés) pour pouvoir calculer un taux de survie. Par exemple, si le dernier évènement de la cohorte survient juste avant 5 ans, la courbe s’arrêtera avant 5 ans. Mais la survie à 5 ans peut quand même être calculée s’il y a encore à cette date assez de sujets à risque (elle figure dans le tableau sous la courbe de survie). En revanche, lorsque le taux de survie à 5 ans est « NO » (Non Observable) dans le tableau en dessous de la courbe, cela signifie qu’il ne reste pas assez de sujets encore à risque à 5 ans pour calculer un taux de survie.

Par ailleurs, le nombre de sujets encore à risque nécessaire pour estimer un taux de survie a été calculé, selon les recommandations de Pocock (The Lancet, vol. 359, 2002), comme un pourcentage du nombre de sujets inclus dans la cohorte. Pour un même graphique, ce pourcentage est identique pour toutes les strates sur lesquelles on estime une courbe de survie. Nous avons choisi, dans ce rapport, un pourcentage de 15% pour tous les graphiques.

Etude globale selon la période de greffe

L’évolution des modalités d’allogreffe a entraîné une amélioration de la survie, et toutes les cohortes ci-dessous montrent une survie supérieure à celle de 1995-2001 (non représentée). Un effet période est également observé à partir de 2002, que ce soit dans la population générale des malades allogreffés (Figure CSH G18), ou chez les patients allogreffés pour leucémie aiguë (Figure CSH G19) ou pour aplasie (Figure CSH G20). En effet, on  constate une différence significative entre la survie des patients greffés de 2002 à 2008 et celle des patients greffés de 2009 à 2016.

Figure CSH G18. Survie des patients après allogreffe de CSH selon la période (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G18. Survie des patients après allogreffe de CSH selon    la période (cohorte 2002-2016)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2002-2008

7618

67,1%
[66,0% - 68,1%]

58,0%
[56,9% - 59,1%]

49,3%
[48,1% - 50,4%]

55,2
[48,5 - 62,9]

nombre de sujets à risque*

 

5012

4219

2884

 

2009-2016

13145

70,4%
[69,5% - 71,2%]

61,1%
[60,2% - 62,1%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

6873

4404

948

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G19. Survie des patients après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde ou leucémie aiguë lymphoïde, selon la période (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G19. Survie des patients après allogreffe pour leucémie  aiguë myéloïde ou leucémie aiguë lymphoïde, selon la période (cohorte 2002-2016)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2002-2008

3748

65,6%
[64,1% - 67,1%]

55,7%
[54,1% - 57,3%]

47,6%
[46,0% - 49,2%]

43,8
[36,5 - 53,7]

nombre de sujets à risque*

 

2429

2019

1418

 

2009-2016

6559

69,0%
[67,8% - 70,2%]

58,7%
[57,3% - 60,0%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

3338

2102

476

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G20. Survie des patients après allogreffe pour aplasie, selon la période (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G20. Survie des patients après allogreffe pour aplasie, selon la période (cohorte 2002-2016)

 

période

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

2002-2008

345

78,2%
[73,4% - 82,2%]

74,2%
[69,3% - 78,6%]

72,3%
[67,2% - 76,8%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

262

241

188

 

2009-2016

557

83,8%
[80,1% - 86,8%]

81,7%
[77,8% - 84,9%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

319

220

47

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des adultes allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde ou lymphoïde uniquement en première rémission complète

Dans les figures suivantes, le degré de disparité HLA des donneurs non apparentés n’a pas été pris en compte. De ce fait, la courbe de survie des adultes allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde avec un donneur non apparenté, et ses différences avec celle des adultes ayant reçu une allogreffe apparentée 10/10, sont à interpréter avec prudence, une partie des différences observées (Figure CSH G21) pouvant être expliquée par la disparité HLA au sein des patients allogreffés en non apparenté (9/10 versus 10/10).

L’interprétation de ces résultats doit tenir compte de l’évolution des indications retenues pour l’allogreffe de CSH : depuis les cinq dernières années, la greffe de CSH allogénique est proposée à des patients de plus en plus âgés et/ou dont les facteurs pronostiques sont de plus en plus défavorables.

Les allogreffes de sang placentaire sont toujours associées à une survie moindre, pour la leucémie aiguë myéloïde de l’adulte (Figure CSH G21).

En revanche, la survie des patients adultes atteints de leucémie aiguë lymphoïde n’est pas significativement différente en fonction du type de greffon (Figure CSH G22).

L’impact des allogreffes haplo-identiques est trop récent pour être étudié sur l’ensemble des indications. Néanmoins, le nombre d’allogreffes haplo-identiques dans la cohorte des patients adultes allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde s’avère suffisant pour présenter un premier résultat en termes de survie à 1 an (Figure CSH G21). La survie à plus long terme pour les patients ayant bénéficié d’une allogreffe haplo-identique ne peut encore être présentée.

Figure CSH G21. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en première rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G21. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie  aiguë myéloïde en première rémission complète, selon le type de donneur  (cohorte 2002-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté haplo-identique

102

71,5%
[59,3% - 80,6%]

NO

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

33

10

0

 

apparenté match

1864

76,0%
[73,9% - 78,0%]

66,0%
[63,7% - 68,3%]

55,5%
[52,9% - 58,1%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

1227

927

494

 

Non apparenté hors sang placentaire

1762

70,3%
[67,9% - 72,5%]

60,1%
[57,5% - 62,6%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

958

641

231

 

Non apparenté sang placentaire

278

61,0%
[54,9% - 66,6%]

48,6%
[42,3% - 54,5%]

NO

21,9
[13,9 - 87,0]

nombre de sujets à risque*

 

156

109

41

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G22. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en première rémission complète, selon le type de donneur  (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G22. Survie des adultes après allogreffe pour leucémie  aiguë lymphoïde en première rémission complète, selon le type de donneur  (cohorte 2002-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

704

77,2%
[73,7% - 80,3%]

66,0%
[62,1% - 69,6%]

54,8%
[50,5% - 59,0%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

466

346

175

 

Non apparenté hors sang placentaire

646

75,6%
[71,9% - 78,9%]

63,9%
[59,6% - 67,8%]

57,0%
[52,3% - 61,4%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

405

278

125

 

Non apparenté sang placentaire

94

77,1%
[67,1% - 84,5%]

68,9%
[58,2% - 77,4%]

55,7%
[43,5% - 66,2%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

69

49

20

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des enfants allogreffés pour leucémie aiguë myéloïde ou lymphoïde en rémission complète

Les différences significatives de survie des enfants allogreffés avec des CSH apparentées ou non apparentées sont à interpréter avec prudence, du fait de l’hétérogénéité des facteurs pronostiques avant greffe qui ne sont pas pris en compte dans ces figures (Figure CSH G23, Figure CSH G24).

Par ailleurs, les effectifs sont trop faibles pour distinguer les différents types de rémission complète avant greffe.

Figure CSH G23. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë myéloïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G23. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie  aiguë myéloïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte  2002-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

266

85,3%
[80,1% - 89,2%]

77,3%
[71,3% - 82,2%]

67,4%
[60,4% - 73,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

192

158

85

 

Non apparenté hors sang placentaire

203

75,3%
[68,3% - 80,9%]

66,5%
[58,8% - 73,1%]

60,4%
[52,1% - 67,7%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

121

92

42

 

Non apparenté sang placentaire

156

64,3%
[55,8% - 71,6%]

58,0%
[49,3% - 65,7%]

53,8%
[44,8% - 62,0%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

85

65

29

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G24. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie aiguë lymphoïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G24. Survie des enfants après allogreffe pour leucémie  aiguë lymphoïde en rémission complète, selon le type de donneur (cohorte  2002-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté hors sang placentaire

307

85,6%
[80,8% - 89,2%]

77,8%
[72,2% - 82,3%]

71,0%
[64,8% - 76,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

219

181

104

 

Non apparenté hors sang placentaire

397

75,5%
[70,6% - 79,6%]

67,2%
[61,9% - 72,0%]

59,9%
[54,1% - 65,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

238

190

90

 

Non apparenté sang placentaire

265

71,7%
[65,6% - 77,0%]

62,3%
[55,7% - 68,3%]

53,5%
[46,2% - 60,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

159

109

47

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des patients (adultes ou enfants) allogreffés pour aplasie médullaire selon l’origine (acquise ou constitutionnelle)

Les figures suivantes (Figure CSH G25, Figure CSH G26) ont été réalisées à partir d’une cohorte large (1995-2016) et sans distinguer enfants et adultes, en raison du faible effectif des patients allogreffés pour aplasie.

La courbe des donneurs non apparentés ne prend pas en compte les disparités HLA (9/10 versus 10/10).

Par ailleurs, la longueur de la période considérée doit être prise en compte, les techniques de greffe de CSH ayant considérablement évolué dans cet intervalle de temps.

Parmi les allogreffes non apparentées, en dépit des faibles effectifs, il a été possible de distinguer les allogreffes issues de donneurs non apparentés et celles issues de sang placentaire non apparenté. On observe une différence significative défavorable pour le sang placentaire non apparenté.

Figure CSH G25. Survie des patients après allogreffe pour aplasie acquise, selon le type de donneur (cohorte 1995-2016)

Figure CSH G25. Survie des patients après allogreffe pour aplasie  acquise, selon le type de donneur (cohorte 1995-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté

557

87,6%
[84,5% - 90,1%]

85,5%
[82,2% - 88,3%]

82,5%
[78,8% - 85,7%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

408

353

224

 

Non apparenté hors sang placentaire

247

70,8%
[64,4% - 76,2%]

67,6%
[61,0% - 73,3%]

64,2%
[57,3% - 70,3%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

146

121

68

 

Non apparenté sang placentaire

76

56,9%
[44,6% - 67,4%]

53,7%
[41,3% - 64,5%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

37

28

12

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G26. Survie des patients après allogreffe pour aplasie constitutionnelle, selon le type de donneur (cohorte 1995-2016)

Figure CSH G26. Survie des patients après allogreffe pour aplasie  constitutionnelle, selon le type de donneur (cohorte 1995-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté

93

84,2%
[74,2% - 90,5%]

82,7%
[72,5% - 89,4%]

82,7%
[72,5% - 89,4%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

61

46

30

 

Non apparenté hors sang placentaire

116

70,0%
[60,5% - 77,7%]

65,7%
[55,8% - 73,9%]

63,2%
[53,1% - 71,7%]

NO

nombre de sujets à risque*

 

72

55

30

 

Non apparenté sang placentaire

46

46,9%
[31,4% - 60,9%]

41,0%
[25,9% - 55,5%]

29,0%
[15,5% - 43,9%]

7,7
[3,2 - 26,3]

nombre de sujets à risque*

 

17

14

9

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Etude de la survie des patients (adultes ou enfants) allogreffés pour lymphome ou myélome

Lorsque le diagnostic est un lymphome ou un myélome (Figure CSH G27, Figure CSH G28), les patients ayant reçu une allogreffe avec un donneur apparenté ont une meilleure survie que les autres patients (donneur non apparenté ou sang placentaire non apparenté). On remarque également un effet période puisque la survie est meilleure pour les patients allogreffés entre 2009 et 2016 que pour les patients allogreffés entre 2002 et 2008. Ceci est à rapprocher de l’utilisation de nouvelles molécules en complément de la greffe.

Figure CSH G27. Survie des patients après allogreffe pour lymphome (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G27. Survie des patients après allogreffe pour lymphome  (cohorte 2002-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté 2002-2008

610

73,7%
[70,0% - 77,1%]

66,7%
[62,8% - 70,3%]

58,2%
[54,0% - 62,1%]

108,2
[80,0 - 150,5]

nombre de sujets à risque*

 

436

384

259

 

Non apparenté 2002-2008

402

65,2%
[60,3% - 69,7%]

56,0%
[51,0% - 60,8%]

47,6%
[42,5% - 52,6%]

47,7
[27,8 - 74,8]

nombre de sujets à risque*

 

256

218

131

 

Apparenté 2009-2016

784

77,3%
[74,0% - 80,3%]

69,9%
[66,1% - 73,3%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

458

308

75

 

Non apparenté 2009-2016

858

71,0%
[67,7% - 74,1%]

63,2%
[59,6% - 66,6%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

490

335

76

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu

     

Figure CSH G28. Survie des patients après allogreffe pour myélome (cohorte 2002-2016)

Figure CSH G28. Survie des patients après allogreffe pour myélome (cohorte  2002-2016)

 

Type de donneur

N

Survie à 1 an

Survie à 2 ans

Survie à 5 ans

Médiane de
survie (mois)

Apparenté 2002-2008

354

73,2%
[68,3% - 77,5%]

63,0%
[57,7% - 67,8%]

45,0%
[39,6% - 50,3%]

46,0
[31,9 - 61,1]

nombre de sujets à risque*

 

252

215

128

 

Non apparenté 2002-2008

171

61,4%
[53,7% - 68,2%]

47,4%
[39,7% - 54,6%]

28,1%
[21,5% - 35,1%]

23,0
[13,7 - 31,1]

nombre de sujets à risque*

 

105

81

40

 

Apparenté 2009-2016

325

78,3%
[73,2% - 82,6%]

68,4%
[62,5% - 73,6%]

NO

NO

nombre de sujets à risque*

 

212

153

33

 

Non apparenté 2009-2016

408

65,2%
[60,1% - 69,8%]

52,3%
[46,8% - 57,5%]

NO

27,6
[22,3 - 36,6]

nombre de sujets à risque*

 

220

143

30

 

[] : Intervalle de confiance
NO : non observable
* : Nombre de malades restant à observer pour chaque temps et pour lesquels aucun évènement n'est survenu